Un remaniement ministériel est annoncé au plus tard la fin de cette semaine en cours après la démission du gouvernement Sellal ce dimanche. Qui partira, qui ne partira pas ? Que des chahuts médiatiques ! Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, s'apprêterait à effectuer, au cours de la semaine en cours, un remaniement ministériel après l'adoption du projet de révision de la Constitution par le parlement réuni (Senat-APN), ce dimanche, qui sera suivi automatiquement par la démission du gouvernement Abdelmalek Sellal. Après l'adoption du projet de révision de la Constitution, ce dimanche, par le parlement réuni (Senat-APN), le premier ministre Abdelmalek Sellal devrait, en effet, présenter la démission de son gouvernement au président de la République Ce dernier devrait nommer un premier ministre après consultation de la majorité parlementaire, conformément à l'article 86 de la Constitution. On s'attend donc à la nomination d'un nouveau gouvernement de conjoncture économique dans les jours à venir. Des sources rapportent que ce remaniement touchera plusieurs ministres auxquels on a donné un sursis pour qu'ils prouvent leur capacité à gérer rationnellement leurs secteurs en cette période de crise. En effet, la conjoncture actuelle de l'économie nationale exige une rationalisation des dépenses dans les différents secteurs. Cependant, certains ministres n'ont pu s'adapter à la nouvelle donne, liée à la chute des prix des hydrocarbures et d'autres qui n'ont pas suivi à la lettre le programme du chef de l'Etat, pourront dire adieu à leurs portefeuilles ministériels. A cet effet, le président de la République devrait décider un changement d'équipe gouvernementale pour répondre aux nouvelles indications de la Constitution ainsi qu'aux indices économiques pour mettre en place une nouvelle équipe gouvernementale capable de gérer la crise financière et garantir des retombées positives sur le cadre de vie des citoyens. Selon des sources, on devrait s'attendre à des fusions entre départements et ministères pour rationaliser les budgets. C'est ainsi qu'on donne les noms de plusieurs ministres partants tels que les ministres des transports, du tourisme, de la culture et d'autres qui changeront peut-être de portefeuille, comme celui des travaux publics qui remplacera peut-être celui des transports. Par ailleurs, l'actuel premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, pourra diriger la prochaine équipe gouvernementale, du moment où sa nomination ne ''s'opposera'' pas aux textes de la nouvelle Constitution, du moment où Abdelmalek Sellal est issu de la majorité parlementaire (FLN) et également membre du Comité central du FLN.