Ce mois doit être mis à profit par les responsables, surtout à Tigzirt pour améliorer le plan de circulation automobile. Ces encombrements ne sont pas de nature à rehausser l'image de l'antique Iomnium. La saison estivale a été ouverte ce jeudi en fanfare dans la ville balnéaire de Tigzirt, 50 km au nord du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. La cérémonie s'est déroulée dans la plage Tassalast en présence du wali de Tizi Ouzou, Mohamed Bouderbali et des responsables du secteur et des élus locaux. Pour cette année, les responsables du secteur du tourisme promettent une saison chargée d'événements culturels et artistiques. Un programme à même d'attirer le maximum d'estivants est attendu. La saison bien qu'ouverte ce jeudi 25 mai ne commencera sérieusement qu'après le mois de Ramadhan. Pour ce mois sacré consacré surtout à la vie spirituelle, les responsables du secteur prévoient en particulier de l'animation nocturne. Toutefois, bien que les moyens mis en place par l'Etat pour assurer la réussite de la saison estivale soient conséquents, il n'en demeure pas moins que beaucoup de choses restent à améliorer. Ce mois doit être mis à profit par les responsables, surtout à Tigzirt pour améliorer le plan de circulation automobile. Pour l'instant, la circulation dans la ville de Tigzirt est chaotique. Les voies menant vers les plages, sont quasiment saturées toute la journée. Cependant, l'axe qui met en évidence le manque de réflexion sur ce chapitre, est sans doute la voie automobile reliant le port et la grande plage. Une route longeant la plage ne peut plus contenir le trafic. La voie automobile est durant toute la journée utilisée comme un parc de stationnement, d'autres véhicules profitent du peu d'espace qui reste aux piétons pour en faire une voie carrossable. Les piétons eux sont contraints de risquer leurs enfants entre les véhicules qui font le «coude» pour circuler. En fin de compte, la voie est bloquée et personne ne passe. La situation provoque des désagréments sans commune mesure pour des estivants venus normalement se reposer et oublier un quotidien chargé de stress. Une réflexion sérieuse doit donc être menée pendant le mois de Ramadhan afin de trouver des solutions à ce problème qui fait fuir les touristes chaque année en donnant une mauvaise image de Tigzirt. Au chapitre de l'animation, il convient de mettre en évidence un fait qui ne semble jamais retenir l'attention des responsables locaux. Bien que la loi algérienne favorise, plus que nulle part ailleurs, la coopération intercommunale, l'on ne voit rien sur le terrain. La saison estivale est pourtant une occasion en or pour que chaque commune profite au même titre que les deux communes littorales de Azeffoun et Tigzirt. En effet, beaucoup de voix s'élèvent aujourd'hui pour interpeller les responsables du secteur du tourisme pour l'organisation des fêtes traditionnelles sur ces communes littorales où se trouvent des millions de touristes. Les artisans et les producteurs de divers fruits du terroir profiteront énormément de l'afflux d'estivant pour faire connaître et vendre leurs produits. C'est pourquoi, organiser la fête du bijou d'Ath Yenni ou la fête de la poterie de Maâtkas à Azeffoun ou Tigzirt, n'enlève rien à leur authenticité ni au prestige des villages qui les tiennent. Bien au contraire, ces fêtes, plus d'une dizaine chaque été, n'en seront que plus bénéfiques pour le secteur de l'artisanat et de l'agriculture de montagne. Des professeurs de l'événementiel proposent d'ailleurs de prendre en charge ces manifestation désormais plus économiques que culturelles par l'organisation dans les villages en plus de chapiteaux dans les villes du littoral. Sinon, à quoi sert l'intercommunalité consacrée dans les lois algériennes.