Nouria Benghabrit--Houda Imane Feraoun--Ghania Eddalia--Fatma Zohra Zerouati Ces femmes bien qu'aux parcours bien distincts, ont réussi par la même détermination à se frayer un chemin dans l'aréne politique. Elles sont quatre et elles ne portent pas le voile. Il s'agit des femmes qui composent le nouveau gouvernement conduit par le nouveau Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune. Ces femmes bien qu'aux parcours bien distincts, ont réussi par la même détermination à se frayer un chemin dans l'aréne politique. Ainsi, c'est sans grande surprise que Nouria Benghebrit a été reconduite à la tête du ministère de l'Education nationale. Depuis sa nomination à ce poste en mai 2014, la ministre de l'Education a entrepris de profondes réformes à même de moderniser l'école algérienne. Cette démarche qui consistait à soustraire l'école de l'emprise idéologique. C'est d'ailleurs ce qui lui a valu des attaques d'une rare violence de la part de cette mouvante. Dès sa nomination, elle a fait l'objet d'une campagne d'une extrême virulence de la part des islamistes, notamment après les polémiques sur l'enseignement de l'arabe dialectal, les erreurs dans les manuels scolaires, le scandale des fuites des sujets au bac ou encore les accusations sur l'atteinte à l'unité nationale et à l'islam. En dépit de cet acharnement, ce département a tant bien que mal réussi une part du défi en redonnant un second souffle à l'école algérienne qui jusque-là était à l'agonie. Iman Houda Feraoun, l'actuelle ministre de la Poste, des Télécommunication, des Technologies, et du Numérique a elle aussi été maintenue au même poste. Pendant plus de trois ans, la ministre s'est beaucoup investie dans ce secteur, travaillant toujours plus dans le but de consolider le rôle de celui-ci dans le développement économique et social, d'autant plus que nous sommes dans une ère ou les TIC font partie intégrante de notre quotidien devenant ainsi indispensables. C'est justement à ce titre que Mme Feraoune et son ministère ont installé différents programmes et stratégies dans l'optique d'arriver aux résultats escomptés. La Solidarité nationale, occupé par une femme. Il s'agit de Ghania Eddalia qui représentera ce département, succédant ainsi à Mounia Meslem. Ghania Eddalia avait occupé le poste de vice-présidente de l`Assemblée populaire nationale (APN). Elle avait conduit la liste du Front de Libération nationale (FLN) à Blida lors des élections législatives du 4 mai dernier, à l'issue desquelles elle a été élue députée. De l'avis de nombreux observateurs, elle s'est illustrée en extirpant le MSP de Blida qui était le fief de cette formation politique. Le parti de Makri n'a eu aucun siège à Blida. Cela étant, il ne sera pas chose aisée de conduire ce ministère, et ce, dans la mesure où celui- ci constitue un espoir pour les franges défavorisées de la société algérienne dans un contexte de crise financière que traverse le pays. S'agissant de la condition de la femme ou de l'enfance, Mme Eddalia, forte de son expérience dans le domaine, peut apporter beaucoup pour ces deux catégories. En effet, parallèlement à ses responsabilités, elle était un membre actif durant les années 1980 dans plusieurs associations nationales chargées de l'enfant et de la femme, ce qui sans doute est un atout majeur. Enfin, pour le secteur de l'environnement, ce n'est autre que Fatma-Zohra Zerouati qui prendra la tutelle du ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables. Cette ancienne journaliste de l'Entv est également présidente de la Fédération des associations de protection de l'environnement. Un nouveau ministère à part entière et de nouveaux défis pour notre ancienne consoeur. Toutes ces femmes se sont vu confier la tutelle de secteurs qui représentent les nerfs d'une société. Elles devront dès aujourd'hui commencer à faire leurs preuves.