Mustapha Guitouni, ministre de l'Energie Mustapha Guitouni condamne fermement l'usurpation de son identité par l'ouverture d'un faux compte twitter. De même que pour le cas du Qatar, une enquête s'impose pour la bévue du twitte visant le ministre algérien de l'Energie. Le ministre de l'Energie a été victime d'une usurpation d'identité sur la toile, précisément sur le réseau twitter. La manoeuvre est autrement plus grave puisqu'elle a attenté à l'Algérie à travers son ministre de l'Energie Mustapha Guitouni. Le timing de ce méfait coïncide avec l'éclatement de la crise au Golfe. Ce précédent est qualifié de grave. Le département de l'Energie promet de prendre des mesures légales vis-à-vis de cette cyberinfraction. Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, «condamne fermement l'usurpation de son identité par l'ouverture d'un faux compte twitter en son nom et à son insu en vue de porter atteinte à son image et de tenir des propos mensongers, attentatoires et calomnieux en son nom», a indiqué un communiqué du ministère. Aussi, le ministre de l'Energie «dément toutes les déclarations qui lui ont été attribuées dans ce faux compte ouvert dans la soirée du 5 au 6 juin 2017 à des fins clandestines et sordides», poursuit le communiqué qui signale, par ailleurs, qu'à ce jour, Mustapha Guitouni ne détient aucun compte sur les réseaux sociaux. Le ministre de l'Energie rappelle également que «seul le ministère des Affaires étrangères est habilité à s'exprimer sur la politique étrangère de l'Algérie». En outre, le ministère de l'Energie «se réserve le droit de prendre toutes les mesures légales pour défendre ses intérêts et son image», ajoute-t-on. Le faux compte a été ouvert par un journaliste italien, c'est ce que dit twitter. Après les protestations le compte a été fermé. Toutefois l'image de l'Algérie a failli être mise à mal puisque l'on a délibérément tenté de lui nuire et d'induire l'opinion publique sur un sujet aussi sensible que la rupture des relations diplomatiques des cinq pays avec le Qatar. Ironie de l'histoire, c'est par pareil procédé que la «guerre ouverte» contre le petit Emirat a été déclenchée? En effet la décision sans précédent des pays voisins, impulsée par l'Arabie saoudite, de rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar a été précédée par une série de curieux développements autour de propos explosifs prêtés à l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, 48 heures après le départ de Donald Trump de la région. Dans tous les cas, ces messages ont été perçus par la coalition monarchique «comme des manoeuvres en coulisse entre les adversaires de Doha. Elle ressemble plutôt à une «tentative de saisir une occasion» au moment où Riyadh et Abou Dhabi renforcent leurs liens avec l'administration Trump, a-t-on par ailleurs estimé. Pourtant, le 24 mai, le Qatar a démenti que son émir ait douté de l'hostilité américaine vis-à-vis de l'Iran. D'autres citations controversées attribuées à cheikh Tamim sur le Hamas et les Frères musulmans ont aussi été qualifiées de «fausses» par Doha qui a dénoncé le «piratage» de son agence de presse et annoncé l'ouverture d'une enquête. Les rumeurs ayant nui au Qatar ont eu l'effet d'un séisme et exacerbé la tension au Moyen-Orient. La secousse a eu un terrible effet diplomatique ébranlant toute la région du Golfe, la plaçant du coup au bord de l'explosion. A l'origine, la décision sans précédent de rompre les relations diplomatiques avec le Qatar a donc été précédée par une série de curieux développements autour de propos explosifs prêtés à l'émir du Qatar, notamment des citations controversées attribuées à cheikh Tamim sur le Hamas et les Frères musulmans. Celles-ci auront été qualifiées de «fausses» par Doha. De même que pour le cas du Qatar, une enquête s'impose pour la bévue du twitte visant le ministre algérien de l'Energie. Le fait est grave.