Comme prévu, le président du Rapid de Relizane, Mohamed Hamri, a effectué le déplacement en Suisse en vue de défendre les intérêts du RCR, qui va lancer une procédure au niveau du Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne. Sur place, il s'est entretenu avec l'avocat engagé par le club pour le représenter auprès de la juridiction sportive, avant de lancer la procédure dès demain. Le RCR, qui a été relégué en Ligue 2 après avoir pourtant terminé la 13ème saison, en application des règlements de la Ligue de football professionnel (LFP), qui ont permis à l'USM El Harrach de se sauver au détriment des Relizanais, lancera cette procédure dans le but de récupérer les trois points défalqués en début de saison par l'instance présidée par Mahfoud Kerbadj. Le club de l'ouest du pays s'était vu défalquer trois points par la LFP - en étant le seul club sanctionné pour ce cas de figure - pour le non-paiement des salaires de certains ex-joueurs du club. Alors que le club a honoré ses dettes vis-à-vis de ses ex-employés, la LFP n'a pas pour autant réhabilité la formation présidée par Hamri. C'est donc via cette procédure engagée auprès du TAS que le Rapid espère retrouver ces trois points et donc sauver sa peau dans l'élite. De son côté, le président de la LFP Mahfoud Kerbadj s'est engagé à appliquer l'éventuelle décision que prendrait le TAS en faveur du club algérien.