Cette augmentation est expliquée selon l'ONS, par la hausse des naissances et la diminution du nombre des décès. Selon les pronostics de l'Office national des statistiques, le nombre d'habitants franchira la barre des 50 millions à l'horizon 2030. Nous ne sommes plus 40 millions d'habitants. Les Algériens sont désormais 41,3 millions. C'est le nouveau chiffre établi par le rapport de l'Office national des statistiques (ONS) rendu public hier. Ainsi, une hausse 2% a été enregistrée par rapport à l'année 2016. Au 1er juillet 2016, la population avait déjà augmentée comparativement à 2015, arrivant ainsi à 40,8 millions de personnes, soit un taux d'accroissement naturel de 2,17%, fait-on savoir. Cette augmentation est expliquée selon l'ONS, par la hausse des naissances et la diminution du nombre des décès. Le même office prévoit que le rythme de croissance de l'année écoulée se maintiendrait en 2017 pour atteindre les 42,2 millions en 2018. Il a été observé qu'au cours de l'année 2016, le volume des naissances vivantes avait dépassé pour la troisième année d'affilée le seuil de 1 million de naissances. En revanche, le volume des décès a lui, baissé de façon significative ainsi qu'un recul du taux de mortalité infantile et du nombre de mariages contractés. Dans son analyse des perspectives d'évolution de la population à l'horizon 2030, l'ONS prévoit d'atteindre 44,191 millions en 2020, 44,907 millions en 2025 et 51,026 millions à l'horizon 2030. Elle se base dans ses pronostics sur l'indice conjoncturel de fécondité qui sera de 2,4 enfants/femme et d'une espérance de vie de 81 ans pour les hommes et de 83 ans pour les femmes. Ce qui ressort du rapport de l'ONS c'est l'équilibre des naissances entre les deux sexes avec 104 garçons pour 100 filles. Démontrant le recul du taux de mortalité par les chiffres, l'ONS indique que l'année 2016 a été marquée par l'enregistrement de 1,067 million de naissances vivantes auprès des services de l'état civil, soit une moyenne de l'ordre de 2 900 naissances vivantes par jour, relevant dans ce sens que «c'est la troisième année consécutive que le volume des naissances dépasse le seuil d'un million. La répartition de ces naissances par sexe, exprimée par le rapport de masculinité donne 104 garçons pour 100 filles». Le volume des naissances a ainsi augmenté de 2,6% entre 2015 et 2016 est-il relevé, indiquant que l'indice conjoncturel de fécondité a connu une stagnation par rapport au niveau observé en 2015, avec un niveau de 3,1 enfants par femme. S'agissant de l'espérance de vie à la naissance, l'ONS constate un recul significatif du volume des décès enregistrés en 2016 par rapport à l'année précédente. En effet, 180.000 décès ont été enregistrés auprès des bureaux de l'état civil, ce qui fait 3000 décès en moins par rapport à 2015. D'après l'office, cela a eu un impact positif sur l'espérance de vie à la naissance, qui a enregistré un gain de 0,5 point comparativement à l'année précédente. Pendant que le nombre de la population a connu une hausse en 2016, les mariages ont baissé et les divorces ont augmenté, fait encore savoir l'ONS. Anisi, l'office fait état de 12.000 mariages de moins, comparativement à 2015, soit une baisse de 3,4%. Le taux de nuptialité a connu une baisse entre 2015 et 2016, passant ainsi de 9,24 à 8,73. Pour ce qui est du nombre de divorces, il a augmenté de 3,7 par rapport à 2015. les services du ministère de la Justice ont enregistré à leur niveau près de 62.128 ruptures d'unions prononcées au cours de l'année 2016, souligne la même source.