Les intersaisons se suivent et se ressemblent à l'USM El Harrach où les divisions font rage dans les hautes sphères du club qui a évité de justesse la descente en Ligue 2 Mobilis lors du défunt exercice, mais qui est toujours gagné par le flou à quelques jours de l'entame des préparatifs de la saison 2017-2018. En prévision justement du nouvel exercice, deux «clans» se disputent encore et toujours les commandes du club. Chacun d'entre eux prépare à sa manière l'intersaison, exposant Essafra à un avenir incertain. Les chefs de file de cette énième bataille autour de la présidence de l'USMH ne sont autres que Abdelkader Manaâ et Mohamed Laib, soit les deux présidents qui ne se sont jamais fatigués de jouer «le chat et la souris» depuis déjà plusieurs années. A l'arrivée, le club banlieusard de la capitale pourrait se présenter avec deux effectifs et deux entraîneurs différents lors de la saison à venir, les partisans de Manaâ ayant conclu avec le coach Youcef Bouzidi, tandis que ceux de Laib ayant convaincu Boualem Charef de revenir à de meilleurs sentiments après avoir quitté l'équipe à quelques journées de la fin du défunt exercice. Le même scénario est en train de se produire en matière de recrutement, apprend-on des milieux du club qui croisent déjà les doigts de peur de voir leur équipe payer le prix fort de ces interminables «luttes intestines». La situation devient encore compliquée après que de nombreux joueurs de l'équipe ont saisi la Chambre de résolution des litiges (CRL) pour réclamer leurs arriérés de salaires, eux qui avaient enclenché plusieurs mouvements de grève en pleine compétition pendant l'exercice 2016-2017. Première conséquence: l'USMH est désormais interdite de recrutement en vue de la saison prochaine, et ce, jusqu'à l'apuration de ses dettes, a annoncé avant-hier la Fédération algérienne de football via son site officiel.