La peur de voir l'USMH replonger à nouveau dans ses difficultés financières hante les esprits dans les milieux sportifs harrachis. Il est vrai que les charges sont devenues de plus en plus lourdes, et le club disposait de six milliards de centimes seulement lors du retrait de l'ex-président Mohamed Laib. Son successeur, Abdelkader Mana, s'est retrouvé devant l'impérieuse nécessité d'utiliser cet argent à apurer des dettes qui s'élevaient à quatre milliards, et qui ont été versés aux joueurs et aux staffs techniques de toutes les catégories. A présent, Mana est en train de faire des calculs d'épicier pour terminer la saison sans dettes, du fait que le peu d'argent qui reste va servir à finir la saison, ce qui veut dire que le club va se retourner bientôt à la case départ. L'intersaison arrive avec son lot de dépenses liées au recrutement des nouveaux joueurs, d'un entraîneur après le départ de Boualem Charef, ainsi que la prise en charge de la préparation de l'équipe pour le prochain exercice 2017-2018. L'ouverture du capital n'a été, pour le moment, d'aucun secours pour le club, ce qui signifie que Mana se trouve dans l'obligation d'accélérer les choses dans ce domaine en l'absence d'une prise en charge du club par une entreprise étatique comme il l'a toujours souhaité. Aussi, des parties l'encouragent à faciliter le retour de Meziane Lefki qui a déjà donné son accord pour revenir au club. Lefki, qui est un homme d'affaires important, avait déjà présidé l'USMH il y a dix ans et sera, dit-on, l'actionnaire majoritaire, ce qui lui donnera le droit de présider aux affaires de l'USMH. Tout le monde souhaite le voir à la tête du club, d'autant plus qu'il est un enfant d'El-Harrach. Lefki à déjà montré sa disponibilité à aider le club en répondant aux exigences administratives pour devenir un actionnaire de plein droit, en se présentant chez l'huissier de justice pour recueillir les dossiers des potentiels actionnaires. De fait donc, tous les regards sont braqués vers cet homme qui est déjà considéré comme le sauveur de l'USMH. Après que le maintien en Ligue 1 soit assuré, Lefki doit impérativement se pencher sur la composition de l'effectif, sachant qu'une partie des joueurs seront en fin de contrat dès la fin de l'exercice actuel, tels que les cadres Harrag, Younes, Boulekhoua et Zeghba. Toutefois, Mohamed Mana a déjà déclaré que l'USMH ne fera pas des folies en matière de recrutement, et qu'il y a la nécessité de faire confiance aux jeunes du cru.