img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P170711-20.jpg" alt=""L'Algérie est un exemple à suivre"" / Le ministre des Affaires étrangères a réitéré la position de l'Algérie par rapport à cette thématique qui s'est transformée en une véritable entreprise politique. Le ministère des Affaires étrangères vient d'organiser une rencontre internationale autour du thème «Le rôle de la Réconciliation nationale dans la prévention et la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme». Cette rencontre a vu la participation du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, en donnant ainsi le «la» à l'atelier consacré à ce thème.La rencontre a été caractérisée en outre par la présence des ambassadeurs et des chefs de délégations et les représentants de la presse nationale et étrangère.Cet atelier est le deuxième du genre que le ministère des Affaires étrangères a organisé depuis 2015. La thématique abordée constitue une véritable préoccupation des pays qui sont plongés dans des guerres et des conflits qui déchirent leurs sociétés et populations. Abdelkader Messahel à souligné que «le choix de ce thème repose sur le fait que la Réconciliation nationale a été, en Algérie, un choix qui a contribué de façon déterminante à l'arrêt de l'effusion de sang, à l'élimination de la menace qui pesait alors sur le pays, au rétablissement de la paix et la sécurité et à la forte relance de la dynamique de développement socioéconomique».L'expérience de l'Algérie, qui a connu une période des plus difficiles durant la décennie rouge des années 1990, a été présentée comme une espèce d'éclairage et aussi comme un enseignement d'un peuple et d'un Etat qui a su combattre l'hydre islamiste et son corollaire le terrorisme en se référant à la mobilisation autour de son Armée nationale populaire et les forces vives de la nation. Par rapport à ce volet, M.Messahel a indiqué que «le peuple algérien a fait son choix, dès l'apparition de la violence terroriste». Ce choix s'est graduellement affirmé à travers les politiques de la Rahma et de la Concorde civile». Abdelkader Messahel s'est référé à la démarche que le président de la République Abdelaziz Bouteflika a entrepris à ce propos en soulignant que «le président Abdelaziz Bouteflika, qui a fait de la politique de Concorde civile et de Réconciliation nationale sa priorité première et un objectif fondamental de son action dès son élection à la magistrature suprême du pays en 1999 a répété avec force et conviction que «la Réconciliation nationale ne représente ni un abandon ni une désertion, mais un choix civilisationnel de notre peuple», a-t-il indiqué. Abondant dans le même sens, le ministre des Affaires étrangères fait allusion au phénomène du terrorisme en axant son intervention sur l'idée même qui était derrière cette montée en force de ce phénomène qui a pris une dimension transnationale. L'Algérie, pour Abdelkader Messahel, ne badine pas et ne lésine pas quand il s'agit de sa souveraineté nationale. L'ouverture et l'inauguration de cet atelier dédié à la Réconciliation nationale et son rôle dans la prévention et la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme, permettent encore une fois à l'Algérie d'avoir une approche rationnelle fondée sur la réalité du terrain et de son expérience durant la décennie rouge. C'est un mérite pour l'Algérie qui menait seule son combat contre les hordes barbares qui voulaient réduire le pays à feu et à sang et par ricochet frapper de plein fouet sa souveraineté nationale et son Etat-nation. Il invite la délégation du Haut Conseil pour la réconciliation en Libye Le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel vient d'inviter le président du Haut Conseil pour la réconciliation en Libye, Mohamed El Haouch et sa délégation. Le président a souligné que «l'Algérie figure parmi les pays soutenant avec force la Réconciliation nationale en Libye» en ajoutant que «nous saisissons l'opportunité de notre présence en Algérie en vue de présenter une feuille de travail dans le cadre de l'atelier international sur la prévention et la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme en vue de dégager une approche globale pour le règlement de la crise libyenne», a-t-il indiqué.