une grande responsabilité attend les présidents Zetchi et kerbadj pour booster la professionnalisation du football algérien Des présidents de clubs, non contents des dernières décisions de la Ligue de football professionnel (LFP) que dirige Mahfoud Kerbadj, se sont décidés à demander une réunion avec le président de la FAF, Kheireddine Zetchi pour lui faire part de leurs doléances. Ainsi, la FAF, indique sur son site Internet que «Le président de la Fédération algérienne de football Kheïreddine Zetchi tiendra une réunion avec l'ensemble des présidents des Ligues 1 et 2 Mobilis le 24 juillet 2017 à 10h 30 au Centre technique national de Sidi Moussa. Plusieurs points seront inscrits à l'ordre du jour de cette réunion pour préparer dans les meilleures conditions la nouvelle saison 2017/2018. La FAF n'a pas omis de rappeler, toutefois, que «les présidents qui sont sous le coup d'une suspension de la commission de discipline ne pourront pas assister à cette réunion. Ils ont néanmoins le droit de mandater un dirigeant pour les remplacer. Pourquoi les présidents de clubs tentent-ils de mettre sous pression le président de la LFP? La réponse à cette question est, certes, aussi difficile que compliquée, mais une chose est sûre, des responsables de clubs commencent à avoir peur de la LFP quant à l'application stricte des règlements et lois en vigueur. D'autant plus que même le président de la FAF a à maintes reprises insister sur la relance de la direction nationale de contrôle et de gestion (Dncg) pour aider les clubs à ne point dépasser le seuil de leurs ressources financières.Et donc tout tourne vers les finances qui font peur aux présidents des clubs dits professionnels. Que reproche-t-on, à la LFP? Les décisions de la commission des résolutions des litiges (CRL), tout en revendiquant une place dans cette commission. Mais pourquoi ces présidents ne l'ont pas fait auparavant?Encore faut-il bien préciser qu'en réalité la FAF de Raouraoua n'a pas été très rigoureuse ni très à cheval sur cette histoire des litiges joueurs-techniciens et responsables des clubs. Mais, aujourd'hui, sentant l'odeur de la «menace» qui les attend dans la perspective de la nouvelle saison, ces présidents montent au créneau pour rencontrer le président de la FAF espérant qu'il fasse quelques concessions. Or, Zetchi doit savoir, en qualité d'ex-président de club surtout formateur, que tout repose sur la bonne gestion pour réussir et surtout éviter tous les maux qui ont entravé le processus d'instauration du vrai professionnalisme dans notre pays. En d'autres termes, il ne faut rien céder lorsqu'il s'agit d'appliquer rigoureusement les lois et règlements en vigueur. Toute brèche ouverte serait une voie menant au blocage de la professionnalisation réelle de notre sport roi. Des présidents de clubs savent avant la dernière conférence de presse du président de la FAF que leurs clubs sont interdits de recrutement pour cause de litiges avec des joueurs qu'ils n'ont pas payés. Pourquoi attendre aujourd'hui pour tenter de mettre la pression sur les responsables du football (FAF et LFP) afin de leur permettre de poursuivre leur gestion telle celle qui les a menés à ces litiges, tout en arguant le manque de finances. Or, et c'est ce qui est incompréhensible: c'est que ces mêmes responsables de clubs sachant qu'ils sont interdits de recrutement, se permettent le luxe de négocier et faire signer des joueurs au moment-même où la LFP pour ne pas dire la CRL, les menace d'interdiction!?... Et comme l'a si bien fait remarquer le président de la FAF lors de sa dernière conférence de presse: «je ne comprends pas comment un club se permet de recruter des joueurs avec l'argent qu'il n'a pas?...» Alors, M. le président, il est temps de prendre les vraies décisions, soit les plus courageuse pour mettre un peu d'ordre dans la gestion des clubs dits professionnels, surtout à l'orée de la nouvelle saison qui s'annonce bien difficile à gérer...