Il a été relevé cependant que des perturbations et des difficultés subsistent toujours, notamment dans certaines régions. L'opération de l'alimentation en eau potable en Algérie s'est fortement améliorée. C'est ce qui ressort du bilan établi par l'Algérienne des eaux (ADE). Celui-ci note que tous les indicateurs évoluent positivement. Il a été relevé cependant que des perturbations et des difficultés subsistent toujours, notamment dans certaines régions. Selon ce même bilan, ces difficultés localisées ou conjoncturelles surviennent dans des villes qui sont encore à ce jour caractérisées par ces perturbations. Ce, en raison de l'insuffisance de la ressource, de l'insuffisance des installations, ou les deux; soit des petites localités et des communes non encore gérées par l'ADE. Il a par ailleurs été porté à notre connaissance, que des projets d'envergure sont en cours de réalisation pour pallier aux défaillances dans certains grands centres urbains, comme Mascara, Sétif, Bordj Bou-Arréridj, Mascara, Blida et Médéa. Dans d'autres wilayas, la complexité du relief et l'organisation territoriale compliquent l'alimentation en eau potable. La wilaya de Tizi Ouzou compte ainsi le quart du Parc national de stations de pompage. Pas moins de 80 chaînes de distribution y sont dénombrées, avec des pressions dépassant les 60 bars. «Malgré ce dispositif gigantesque, des points noirs persistent», a déclaré le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib. Pour ce dernier «les défis restent importants», en dépit des capacités de stockage de huit milliards de mètres cubes que procurent les 75 barrages existants, auxquels s'ajouteront d'ici 2018 neuf nouveaux barrages offrant des capacités supplémentaires de 500 millions de mètres cubes. Les stations de dessalement fournissent, quant à elles, 2,1 millions de mètres cubes par jour. Les indicateurs sur le raccordement des réseaux (98%), la dotation quotidienne et la qualité de l'eau évoluent de manière sensible. On a souligné que dans 27 wilayas, la dotation dépasse 200 litres par jour et par habitant. Il est indiqué en outre que 38% des Algériens reçoivent de l'eau en H24, et 73% au quotidien. Pour le ministre, malgré ces résultats «il y a encore une marge de progression assez importante pour l'amélioration et la modernisation du service public de l'eau potable», ajoutant que désormais il est nécessaire de mieux distribuer l'eau disponible. Il est vrai que les coupures d'eau sont un phénomène récurrent. Cela devient d'autant plus infernal quand ça arrive en été. Pas plus tard qu'au début de juillet en cours, des coupures d'eau sont survenues dans plusieurs régions. Après la canicule qui a sévi, cette période a été ponctuée par un taux très important d'évaporation d'eau des barrages, particulièrement ceux de l'est du pays.