Les familles des détenus politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik, ont fait part de leur «vive condamnation» de l'absence des conditions d'un procès équitable tout au long des 7 mois du procès des leurs, appelant les instances et organisations internationales à intervenir pour faire pression sur l'Etat marocain en vue de libérer les prisonniers politiques sahraouis. Les peines prononcées à l'encontre des détenus du groupe Gdeim Izik traduisent «le triste sort que réserve l'Etat du Maroc aux droits et libertés du peuple sahraoui», estiment ces familles dans un communiqué rapporté jeudi par l`Agence de presse sahraouie (SPS). «Ces peines révèlent clairement l'ampleur de l'agitation et de l'hystérie qui se sont emparées de l'Etat marocain au vu de son isolement sur la scène internationale et de l'action sérieuse des organisations et instances des droits de l'homme qui a mis à nu les atrocités infligées au peuple sahraoui», ont indiqué ces familles dans leur communiqué. Les peines iniques prononcés à l'encontre de nos enfants et qui ne son que la confirmation de celles rendues par le tribunal militaire en février 2013, «dénotent des sentiments de vengeance qui animent l'Etat marocain et ses institutions contre nos enfants détenus pour leurs activités politiques et militantes pour la défense de la dignité et des droits du peuple sahraoui, à leur tête son droit à l'autodétermination», ajoute la même source. Ces peines sévères allant jusqu'à la perpétuité «sont la résultante de la nature du système judiciaire marocain, téléguidé et vidé de sa substance, ce qui a poussé nos enfants emprisonnés et la défense à boycotter le procès». Saluant l'élan de solidarité nationale et internationale avec les prisonniers du groupe «Gdeim Izik», le communiqué qualifie les peines prononcées d' «infondées», soulignant à ce propos, la contradiction des conclusions des rapports d'expertise médicale.