Ils dénoncent une «répartition injuste» qui provient d'El-Insar Averkane, une source unique. Des dizaines de citoyens de la localité d'Ath Ibrahim, relevant de la commune de M'Chedallah (est de Bouira), se sont rassemblés hier devant le siège de la daïra pour protester contre le manque enregistré en matière d'eau potable au niveau de leur village qui compte quelque 12 000 habitants. Les manifestants, des jeunes pour la plupart, se sont rassemblés durant huit heures devant le siège de la daïra de M'Chedallah avant de bloquer l'accès principal de l'édifice pour réclamer une solution urgente à leurs problèmes, parmi lesquels notamment l'eau potable, dont le village vit ces dernières semaines un manque criant en la matière. «Cela dure depuis des semaines, nos robinets sont à sec, il n'y a plus d'eau potable dans nos maisons, nous nous alimentons à l'aide de citernes et cela nous fatigue, où sont nos autorités? Nous voulons une solution urgente», scandaient-ils devant le siège de la daïra. Certains dénoncent une «répartition injuste» de ce liquide vital qui provient de l'unique source noire (El-Insar Averkane), située en contrebas du mont des M'zarir. «Pourquoi certains villages sont alimentés jour par jour et d'autres ne le sont qu'une fois par semaine et parfois ne le sont plus du tout», s'est demandé Achour, un des représentants du village, appelant le chef de la daïra à trouver une solution idoine pouvant mettre un terme à cette injustice que subissent les habitants de Ath Ibrahim.