Mohammed Barkindo a qualifié d'«excellent» le niveau d'application de l'accord de réduction de la production de 1,8 million de barils par jour décidé le 10 décembre 2016. Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est félicité hier à Saint-Pétersbourg (Russie) des résultats de la réunion de la commission technique chargée du suivi de la mise en oeuvre de l'accord de réduction de la production de pétrole. La réunion tenue samedi dernier en prélude à la rencontre du Comité ministériel conjoint de suivi des pays de l'Opep et des pays non-Opep (Jmmc), prévue demain dans la même ville, «a été fructueuse» selon Barkindo qui a également qualifié d' «excellent» le niveau d'application de l'accord de réduction de la production. Lundi, ce sera au tour du Jmmc de plancher sur le sujet et d'élaborer éventuellement des recommandations en vue d'apporter des ajustements pour mieux stabiliser le marché de l'or noir. Ces recommandations seront ensuite soumises à la prochaine réunion de l'Opep prévue plus tard dans l'année. L'Opep et 11 autres pays, dont la Russie, sont engagés depuis le début de l'année dans une réduction de leur production devant durer jusqu'en mars 2018 afin de réduire l'excès d'offre qui pèse sur les cours de l'or noir. Lors de la 4ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi des pays de l'Opep et des pays non-Opep, à Saint-Pétersbourg, l'Algérie sera représentée par le ministre de l'Energie Mustapha Guitouni. Le Jmmc a été créé à la suite de la 171ème Conférence ministérielle de l'Opep tenue en novembre 2016 et de la Déclaration de coopération ultérieure faite lors de la réunion ministérielle conjointe Opep-non-Opep tenue en décembre 2016 à Vienne. Le Jmmc est composé de trois pays membres de l'Opep (Algérie, Koweït et Venezuela) et de deux pays non membres de l'Opep (Russie et Oman). L'Opep et ses 11 alliés, la Russie en tête, doivent faire une évaluation du retrait de leur offre de 1,8 million de barils par jour décidée en décembre 2016 à un moment où les prix ont de nouveau sombré. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a clos la semaine qui s'est achevée le 21 juillet à 48,06 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,24 dollar par rapport à la clôture de la veille. Le prix du baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, a quant à lui reculé de 1,15 dollar à 45,77 dollars sur l'échéance de septembre, dont c'était le premier jour comme contrat de référence.