Dernière équipe de Ligue 1 Mobilis à rester sans entraîneur, le CR Belouizdad a fini par engager le Franco-Serbe Ivica Todorov, qui porte à trois seulement le nombre de techniciens européens devant être présents au coup d'envoi de la compétition le 25 août prochain, alors que jusque-là, ils étaient plus nombreux. Todorov, dont ce sera une nouvelle expérience en Algérie après avoir entraîné pour trois mois seulement le WA Tlemcen en Ligue 2 il y a deux saisons avant d'atterrir à l'USM Alger où il exerçait les fonctions de directeur technique des jeunes catégories, sera donc en compagnie de l'Espagnol Josep-Maria Nigués et du Belge Paul Put, les seuls représentants du Vieux Continent sur les bancs de touche de la Ligue 1 algérienne la saison prochaine. L'Espagnol entamera pour la circonstance sa deuxième saison en Algérie, lui qui avait conduit le Paradou AC à une accession méritée dans la cour des grands après avoir dominé de la tête et des épaules son championnat au cours de l'exercice dernier, tandis que Put poursuivra l'aventure avec l'USM Alger qu'il avait rejoint au milieu de l'exercice passé pour sa première expérience dans le football algérien. Les deux hommes ne seront toutefois pas les seuls étrangers à exercer dans le championnat algérien. Le Tunisien Moez Bouakaz débutera à son tour une nouvelle expérience en Ligue 1, après que son ex-équipe, le RC Relizane, a été reléguée en Ligue 2. Bouakaz a opté cet été pour le MC Oran, son quatrième club en Algérie après l'ES Sétif, l'USM Bel Abbès et le RC Relizane. Pour les 12 autres clubs de l'élite, ils seront tous coachés par des compétences locales, y compris le champion sortant, l'ES Sétif. Cependant, le vice-champion, le MC Alger, risque d'opérer un changement au niveau de sa barre technique, étant donné que l'arrivée de Kamel Kaci-Saïd au poste de directeur général sportif samedi dernier pourrait jouer un mauvais tour à l'entraîneur en place, Kamel Mouassa. L'on prête à Kaci-Saïd son intention d'engager un coach étranger.