La lutte contre l'émigration clandestine «doit se faire suivant une approche collective et ceci nécessite davantage de coopération», a indiqué le ministre tunisien de l'Intérieur, Hedi Majdoub. S'exprimant lors de la deuxième réunion du groupe de contact des ministres de l'Intérieur de pays méditerranéens tenue lundi au siège du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur à Tunis, M. Majdoub a estimé qu' «aucun pays au monde ne peut affronter seul le phénomène de l'immigration irrégulière ainsi que ses impacts néfastes». Selon lui, les pays européens «seront dans l'obligation de participer massivement à la bataille contre l'immigration clandestine via l'instauration de plans d'action et des projets au service de l'intégration socio-économique des émigrants». Pour sa part, le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed a estimé que l'immigration clandestine «n'est autre qu'une expansion du terrorisme, de l'extrémisme religieux ainsi que du crime organisé». Les travaux de la 2e réunion ministérielle du groupe de contact sur «la migration clandestine le long de la route de la méditerranée centrale», ont débuté lundi à Tunis avec la participation du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Nour-Eddine Bedoui. Ont pris part à cette réunion, les ministres de l'Intérieur de 15 pays africains et européens, les présidents des bureaux de l'Organisation internationale des migrations (OIM) et du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), de la Haute représentation de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, ainsi que du Commissariat européen à la Migration.