La côte kabyle est l'un des joyaux du tourisme national. Avec des criques splendides et des plages merveilleuses, les stations balnéaires de Tigzirt et d'Azeffoun offrent au visiteur des sites enchanteurs et ensorceleurs. Il n'est pas rare que le visiteur d'un jour de ces sites fabuleux, devienne un fervent habitué de ces lieux qui savent si bien allier la nature avec la verte sylve au bleu intense de la mer. A Tigzirt, les choses se sont agencées de telle façon que les gens du cru d'une aimable gentillesse sont là à essayer de vous porter aide et assistance. La ville longtemps ayant subi une pénurie en eau potable s'est mise cette année à souffler avec la mise en marche de la station de dessalement. Désormais, on ne peut plus tomber «à sec» à Tigzirt, et pour ceux qui connaissent la station, affirmer cela n'est pas une mince affaire ! la route menant de Tizi Ouzou vers Tigzirt est également très bien entretenue et avec sa flottille de fourgons de transport, la région offre la possibilité au visiteur de piquer une tête dans l'eau le matin et revenir le soir dîner à Tizi Ouzou. Si on veut rester sur place, des hôtels nombreux et généralement propres offrent leurs services, mention particulière pour le plus ancien des hôtels de la ville: le Mizrana qui est situé dans un cadre des plus agréables et aussi l'hôtel Les trois frères qui est d'un service agréable. A Tigzirt, les gens se sont offusqués par cette vague de femmes qui «travaillent» dans les hôtels et qui, dans une contrée encore attachée aux valeurs du terroir, n'acceptent pas ce genre de choses. Ces femmes prennent quelques libertés relativement contestées lorsqu'elles s'habillent assez légèrement, et ce faisant, heurtent les sensibilités. Selon des citoyens de la région «ces femmes venues de divers horizons semblent méconnaître les habitudes de cette petite ville et agressent ainsi les familles, qui désormais, ont bien du mal à circuler en cette petite ville. Aussi, les habitants qu restent tout de même sensibles à la misère humaine disent ne pas être contre la présence de ces femmes «chacun étant libre de mener sa vie comme il l'entend», souhaitent cependant que dorénavant et avant que les incidents puissent éventuellement se produire «que ces femmes puissent respecter ce qui les entoure.»