Le commandant de bord, Saâd Eddine Heni, a à son actif 4 000 heures de vol sur hélicoptère et plus de 30 ans d'expérience. Q uatre personnes sont mortes carbonisées dans le crash d'un hélicoptère à Alger. L'appareil Bel 206, immatriculé 7T-WUF, à bord duquel se trouvaient les quatre victimes appartient à Tassili Airlines. Il s'agit du pilote, du copilote, d'un technicien et un photographe. Le regrettable accident a eu lieu précisent des sources de la Protection civile à Dekakna, au village Hadj Boualem, dans la commune de Douéra à Alger. La cause de cet accident n'est pas encore déterminée, ni les circonstances exactes, néanmoins on sait de sources sûres que le problème est dû à une défaillance technique de l'appareil. L'enquête déterminera en tout cas cette piste. Citant le chargé de communication de Tassili Airlines, plusieurs sites confirment que le pilote jouit d'une grande expérience, d'où l'impossibilité qu'il soit à l'origine de cet accident. Le chargé de communication, Karim Behar, souligne que «le commandant de bord, Saâd-Eddine Heni, a à son actif 4 000 heures de vol sur hélicoptère et plus de 30 ans d'expérience. L'équipe effectuait une mission de prises de vues pour le compte d'une entreprise publique», d'où la présence du photographe. C'est le second crash d'hélicoptère enregistré cette année. En effet, en mai dernier, trois officiers de l'Armée nationale populaire ont été tués dans un regrettable crash d'hélicoptère à Tipasa. Le ministère de la Défense nationale avait confirmé la triste nouvelle soulignée dans un communiqué: «Lors d'une patrouille de nuit sur l'axe -Tipasa, un hélicoptère de sauvetage relevant des Forces navales a fait l'objet d'un crash, après avoir percuté des lignes électriques de haute tension aux environs de la commune de Hamr El Aïn, dans la wilaya de Tipasa, causant le décès des membres de son équipage, composé de trois officiers». Pour rappel, l'un des crashs les plus fatals a eu lieu en 2016. Il avait causé la mort de 12 soldats. En effet, suite à une panne technique, un hélicoptère de transport de troupes de type Mi-171 des Forces aériennes algériennes s'est écrasé lors d'une mission programmée menée près de Reggane au secteur opérationnel d'Adrar au niveau de la 3eRégion militaire. En octobre 2014, un avion de l'armée de l'air s'était écrasé, tuant deux militaires. Il s'agit d'un bombardier de type Soukhoï (Su-24) qui, suite à un problème technique, s'est écrasé lors d'un exercice d'entraînement près de Hassi Bahbah, dans la région de Djelfa. L'on notera au passage le décès de deux cadres de la Gendarmerie nationale dans un crash d'hélicoptère à Mécheria dans la wilaya de Nâama, en juin dernier. C'est «lors d'une patrouille nocturne programmée dans le cadre des vols d'instruction, un hélicoptère relevant de la Gendarmerie nationale, avec à son bord un équipage composé de trois cadres, a fait l'objet d'un crash, aux environs de Mécheria dans la wilaya de Nâama, causant ainsi le décès de deux cadres de l'équipage et de graves blessures au troisième», avait indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale. Mais le plus dramatique reste, sans doute, l'avion militaire qui s'est écrasé en 2014 dans l'est du pays. 77 personnes avaient péri et une autre avait été grièvement blessée. L'avion de type Hercule C130, qui s'est écrasé à Oum El Bouaghi, transportait des militaires et des familles de militaires. Cette série noire qui a touché les avions militaires et leurs pilotes avait poussé le ministère de la Défense à mener des enquêtes très approfondies, avait annoncé le MDN, précisant au lendemain du crash de 2016, que «ce type d'accidents survient dans toutes les armées du monde, et toutes les dispositions sont prises pour permettre à nos forces aériennes de se développer, de s'entraîner et de se préparer dans les meilleures conditions de sécurité».