La demande d'inscription doit être appuyée par la présentation de deux documents, l'un justifiant l'identité et l'autre la résidence. Alors que les yeux de l'Algérie sont rivés sur les cornes du mouton de l'Aïd, les maires ont ouvert un nouveau guichet. Ce n'est pas celui de la vente de mouton, mais celui de l'inscription dans les listes électorales. En effet, l'opération de révision exceptionnelle des listes électorales a débuté ce mercredi et s'étalera jusqu'au 13 septembre prochain et ce, en prévision des élections locales (APC et APW), prévues le 23 novembre 2017. A cet effet, un procès-verbal d'ouverture du fichier électoral a été signé au niveau de chacune des communes à travers l'ensemble du territoire national, conformément à la législation en vigueur. Le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire avait invité tous les citoyens et citoyennes âgées de 18 ans révolus le 23 novembre 2017 et non inscrits sur les listes électorales, à demander leur inscription sur la liste électorale de leur commune de résidence. De ce fait, les électrices et électeurs ayant changé de résidence sont appelés à se rapprocher de leur nouvelle commune de résidence qui prendra en charge la procédure de radiation d'inscription. La demande d'inscription doit être appuyée par la présentation de deux documents, l'un justifiant l'identité et l'autre la résidence. Le ministère de l'Intérieur avait précisé que les bureaux chargés des élections au niveau des communes seront ouverts tous les jours de la semaine, de 9h00 à 16h30, à l'exception du vendredi. Bien évidemment, en cette veille de l'Aïd el Adha c'était la «dèche» au niveau de ces bureaux. Les Algériens qui ne s'intéressent plus à la politique en temps normal, ne le feront sûrement pas à la veille de la fête de l'Aïd qu'ils affectionnent tant. Surtout que l'inflation a atteint des records ces derniers mois et que les Algériens vivent les pics de consommation du Ramadhan, des soldes, des congés d'été et bientôt, de la rentrée scolaire...Les élections sont le dernier de leurs soucis. Et pourtant, celles de novembre prochain sont des plus importantes du fait qu'elles décideront de ceux qui prendront les destinées de nos communes. Le maire et son bureau seront chargés d'assurer à la collectivité locale son plein développement économique, social et culturel. En prise directe avec leurs administrés, les élus gèrent les problèmes de la vie quotidienne: propreté, sécurité, logement, électrification, emploi... Mais au moment où le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, a lancé une grande opération de décentralisation, l'élu local doit devenir un stratège capable de définir des visions et de fixer des orientations. C'est donc un devoir pour les électeurs de choisir leur bon représentant, car leur vie quotidienne est directement concernée. Cela passe pour ceux qui n'ont pas encore de carte de vote, par une inscription sur les listes électorales...