Encore une fois, l'Aïd El Adha a été endeuillé par des accidents domestiques. Plusieurs d'entre eux ont été signalés à travers les quatre coins du pays, notamment ceux liés à la mauvaise manipulation des couteaux et des haches. Les Algériens sous le choc. Un barbecue a coûté la vie à trois enfants. En effet, ces petits âgés entre 4 et 8 ans ont perdu la vie samedi dernier, dans la ville de Bir El Atter, wilaya de Tébessa, dans un incendie causé par un barbecue à charbon, a indiqué le chef de la brigade secondaire de la Protection civile. La même source a souligné que l'incendie s'est déclaré alors que les trois victimes tentaient d'allumer un barbecue à charbon, dans la maison familiale au quartier Nebka, à Bir El Atter. Les trois enfants ont été acheminés d'urgence vers l'hôpital Tidjani Heddam de Bir El Atter, où deux d'entre eux sont décédés, dès leur admission, a encore ajouté la même source précisant que la troisième victime est décédée, lors de son transfert au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Ibn Rochd de Annaba. Une enquête a été ouverte par les services compétents pour déterminer avec exactitude les circonstances de ce drame. Encore une fois, l'Aïd El Adha a été endeuillé par des accidents domestiques. Plusieurs d'entre eux ont été signalés à travers les quatre coins du pays. La mauvaise manipulation des couteaux et des haches lors de l'Aïd Al-Adha (Fête du Sacrifice) a fait des dégâts. Les services des urgences chirurgicales étaient débordés. Des milliers de personnes y ont été reçues durant la matinée de l'Aïd. Le service de gastro-entérologie était également aux aguets, où ses permanences ont été sollicitées pour des indigestions. Les exemples des Centres hospitalo-universitaires (CHU) Lamine-Debaghine de Bab El-Oued, Mustapha-Pacha et Issad Hassani de Beni Messous sont les plus frappants. «90% des cas admis aux urgences médico-chirurgicales de ces CHU sont liés à des blessures dues à la mauvaise manipulation des objets tranchants (couteaux, haches) intervenant dans le sacrifice et à des indigestions», selon les médecins de garde au niveau de ces structures. Les autres cas admis dans les CHU de la capitale durant l'Aïd sont liés à des complications de maladies chroniques comme le diabète, l'hypertension artérielle et l'asthme. Selon Abderrahmane Mimouna, chef de garde au service des urgences au CHU Mustapha-Pacha, le service a enregistré durant les deux jours de l'Aïd près de 400 patients dont plus de 150 cas liés aux blessures lors des opérations d'abattage et 200 cas dus aux complications des maladies chroniques telles que le diabète et l'hypertension artérielle ainsi que trois cas liés aux accidents de la circulation. Ces incidents, dont certains ont fini en drame, témoignent du manque de conscience de certains qui s'oublient en faisant la fête au...mouton!