Le leader de l'opposition au Kenya Raila Odinga a énuméré mardi devant la presse une série de conditions à sa participation à l'élection présidentielle du 17 octobre, la date choisie par la commission électorale après l'invalidation du scrutin du mois dernier. M. Odinga a critiqué le fait que la commission électorale avait fixé lundi la date du nouveau scrutin sans consultation avec l'opposition et a posé plusieurs conditions, parmi lesquelles un audit du système électronique de la commission, la démission de plusieurs de ses membres et la possibilité pour chacun des huit candidats à la présidentielle du 8 août de se représenter.