Il faut dire que l'homme qui prend place après le départ forcé de Mohand Cherif Hannachi est un enfant du club, Abdelhamid Sadmi (à gauche de la photo) Le jeune nouveau président sera attendu sur plusieurs fronts dont le premier semble déjà en bonne voie avec la venue de l'homme d'affaires italien. Finalement, la très attendue assemblée générale de la JSK, prévue avant-hier, a apporté la nouveauté tant attendue par des milliers de supporters. Le club phare du Djurdjura a enfin un nouveau président, en l'occurrence Abdelhamid Sadmi. Il faut dire que l'homme qui prend place après le départ forcé de Mohand Cherif Hannachi est un enfant du club qui a longtemps fait son bonheur. Qui ne se souvient pas de la muraille défensive kabyle construite autour de ce grand défenseur. Aujourd'hui donc et après un long conflit avec l'ancien président, Hannachi, le directoire a choisi de doter le club kabyle d'un président jeune et prometteur. Et la promesse est grande. Le nouveau président de la JSK, Abdelhamid Sadmi, a, en effet, promis de ramener un grand sponsor de l'Italie. L'homme d'affaires Francesco Cavallo, qui sponsorise également le club italien de Bari est, selon les propos de Sadmi, intéressé par la JSK. En effet, lors de sa venue à Alger, la veille de l'assemblée générale de la JSK, l'homme d'affaires italien a rencontré Sadmi pour réitérer son désir de conclure un partenariat avec ce dernier. L'Italien compte déjà mettre sur la table près de 5 millions d'euros pour la construction d'un grand hôtel et d'un complexe sportif, ainsi qu'une clinique. Sa seule condition est que Sadmi, l'homme en qui il a entière confiance, soit le président de la JSK. Aussi, cette alternative italienne met complètement hors-jeu Mohand Cherif-Hannachi qui a introduit un recours au tribunal, qualifiant l'AG qui a été sanctionnée par le retrait de confiance du directoire, d'illégale. Avec Abdelhamid Sadmi, le club kabyle s'assure déjà un financement à la mesure de ses ambitions de grand club professionnel dont le prestige a dépassé les frontières africaines. Avec Sadmi, la JSK met fin à un cycle de recherche de sponsors qui a vu défiler plusieurs noms de la région en particulier et du pays en général, mais sans qu'aucune figure ne soit retenue. Il est vrai que la situation que vivait le club dissuadait le plus téméraire des investisseurs. Le conflit avec Hannachi qui ne voulait pas partir même avec des marches jusque devant sa maison, les résultats catastrophiques en championnat et la valse des entraîneurs sont autant de raisons qui font partir les sponsors les plus fidèles au club. Depuis plusieurs années, un conflit sans fin a opposé d'anciens joueurs et des fondateurs du club au président Hannachi. Ces derniers lui demandaient de partir afin de laisser la JSK chercher un nouveau président et un nouveau souffle. Rien n'y a fait, ce dernier ne voulait rien entendre. Parallèlement à ce conflit, les joueurs croupissaient dans les dernières places du championnat. Après le sacré Jumbo Jet où figurait justement Sadmi, les Canaris ont dû jouer le maintien durant les deux dernières saisons. Désormais, doté d'un jeune président qui a l'estime de tout le monde sportif kabyle et national, la JSK est déjà sur la bonne voie. Le jeune président sera attendu sur plusieurs fronts dont le premier semble déjà en bonne voie avec la venue de l'homme d'affaires italien. Le second front et non des moindres est sans nul doute la nécessité de doter la JSK d'un grand entraîneur. Désormais, il faut en finir avec la cohorte d'entraîneurs qui viennent et reviennent au bon vouloir de Hannachi. La JSK a besoin d'un grand entraîneur. Et les grands existent en Algérie et ailleurs. Deux fronts essentiels pour la stabilité de la maison kabyle. Après, tout le reste viendra, même les titres comme la JSK en avait connu...jadis.