Renforcer la santé scolaire dans les établissements L'école et l'université ont la responsabilité particulière de veiller à la santé des élèves et des étudiants. Le ministère de la Santé préconise l'ouverture de nouvelles unités de soins dans les milieux scolaire et universitaire. Le responsable du secteur, Mokhtar Hazbellaoui, a longuement insisté hier à Alger sur cette «nécessité». «Il faut ouvrir de nouvelles unités de dépistage et de suivi (UDS) et de médecine préventive (UMP) en milieux éducatif et universitaire», a-t-il appuyé, lors de l'ouverture d'un séminaire annuel d'évaluation des programmes de santé scolaire et universitaire. Le ministre a fait part de l'impératif de poursuivre les efforts afin de «renforcer la santé scolaire et universitaire par de nouvelles unités de dépistage et de suivi (UDS), de médecine préventive (UMP) et d'équipes de santé scolaire et universitaire (médecins, chirurgiens-dentistes, psychologues et infirmiers)». Il a également estimé que la promotion de la santé en ces milieux «passe par l'organisation de séances d'éducation pour la santé ainsi que par la promotion de la santé mentale en milieu scolaire». «L'école et l'université ont la responsabilité particulière de veiller à la santé des élèves et des étudiants qui leur sont confiés.» Elles «participent à la prévention et à la promotion de la santé en assurant à cette frange de la population, tout au long de son cursus scolaire et universitaire, une éducation pour la santé qui lui permettra d'acquérir des connaissances dans ce domaine et, par la même, d'adopter des comportements favorables à leur santé», a-t-il expliqué. D'ailleurs, le ministre a rappelé dans ce sens les efforts consentis par son département ainsi que ceux de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur afin d'assurer «un ensemble de prestations dans les domaines éducatif, préventif et curatif». Cet engagement, a poursuivi Hazbellaoui, est entrepris dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme national de santé scolaire et universitaire et a permis d'enregistrer des résultats «très appréciables», lesquels seront présentés durant cette rencontre, a-t-il mentionné. En matière de santé scolaire, le partenariat entre l'Education nationale et l'enseignement supérieur s'est traduite par la mobilisation de 1829 unités de dépistage et de suivi (UDS) réparties à l'échelle nationale, 2264 médecins, 2084 chirurgiens-dentistes, 1779 psychologues et 2479 paramédicaux, a-t-il clarifié. Pour ce qui est du domaine de la santé universitaire, il a fait état de l'existence de 380 unités de médecine préventive (UMP) réparties à l'échelle nationale, 833 médecins, 119 chirurgiens-dentistes, 101 psychologues et plus et 469 paramédicaux, alors que durant l'année écoulée, 8 103 387 élèves ont bénéficié d'une visite systématique et 865 253 étudiants ont été examinés. Le ministre s'est, en outre, félicité qu'en matière de vaccination de routine, un taux de couverture de 94,3% a été atteint pour les élèves de première année primaire en milieu scolaire et que la vaccination contre l'hépatite virale B a été introduite depuis 2014 pour les étudiants en sciences biomédicales. Il a, enfin, insisté sur la nécessité de la coordination intersectorielle pour l'amélioration de la qualité des prestations en milieu éducatif. Par ailleurs, cette rencontre a rassemblé les coordinateurs des secteurs de la santé, de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.