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«Les faux moudjahidine seront démasqués»
DES COMMISSIONS D'ENQUÊTE PLANCHENT SUR LA QUESTION
Publié dans L'Expression le 18 - 06 - 2005

«Les usurpateurs seront déférés devant les tribunaux et seront déchus des privilèges dont ils ont bénéficié à ce titre.»
Le scandale qui a éclaboussé l'institution des moudjahidine est revenu sur le devant de la scène, ce jeudi, à l'occasion de la session plénière de l'APN consacrée aux questions orales. Au total, onze questions concernant les secteurs des moudjahidine, de l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, de la jeunesse et des sports, du travail et de la sécurité sociale ainsi que celui du tourisme. Le ministre des moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas interpellé par deux députés, l'un du FLN et l'autre du groupe des indépendants, a affirmé sur un ton péremptoire que toutes les «attestations de reconnaissance des Moudjahidine, dont la falsification pour l'obtention du statut de moudjahid sera avérée, seront retirées par l'Etat».
En précisant que «l'autorité de l'Etat représentée par des commissions au niveau local et régional ainsi que les services compétents de son département, appliquera la loi sur les faux moudjahidine après investigation, enquête et témoignages». Le ministre a réitéré sa détermination à sévir et que «les usurpateurs seront déférés devant la justice et seront déchus des privilèges dont ils ont bénéficié à ce titre». Il a insisté sur le fait que son département est à pied d'oeuvre pour «régler ce problème et libérer l'Histoire de toute imposture afin de se tourner vers le plus important, soit l'édification et le développement». Toutefois, il a minimisé le nombre des faux moudjahidine estimés à plusieurs milliers selon les informations rapportées par la presse. Pour le ministre «les imposteurs dans ce domaine constituent une minorité» indiquant que le faux est commis de différentes manières, notamment en impliquant des moudjahidine décédés. Le phénomène n'est pas nouveau. Tout en reconnaissant que l'enquête reste «une opération complexe et délicate», il a précisé que «le ministère des Moudjahidine et l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) disposent de l'expérience, des moyens, des méthodes et des sources d'information à même de permettre l'aboutissement à la vérité, en collaboration avec les institutions compétentes de l'Etat». Abordant le chapitre de la situation financière de certains moudjahidine notamment les invalides de guerre, il sont «avant tout des citoyens comme les autres qui ont des droits et des devoirs» et d'ajouter que «l'Etat doit leur assurer une vie décente car le combat pour la patrie n'a pas de prix». Le ministre n'en indiquera pas moins que les pensions allouées à cette catégorie seront revues à la hausse car celles-ci leur assurent bien que modestement un «seuil acceptable de droits matériels et moraux». A une question sur la situation chaotique dans laquelle se trouve le sport algérien, sur la violence dans les stades et le bricolage concernant la politique menée par ceux qui sont en charge du secteur, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, a répliqué qu'effectivement, il a hérité d'une anarchie qu'il sera difficile de rétablir, mais que son département oeuvrera à encourager les compétences et à faire émerger le sport d'élite.
«L'Ugta, l'unique partenaire social»
Quant au ministre du Travail et de la Sécurité sociale, M.Tayeb Louh, emboîte le pas au président de la République. Il a fait tout un exposé en long et en large sur le pluralisme syndical dont il a défendu l'existence. Le droit syndical «est consacré en vertu de la Constitution et reconnu par tous dans les limites de la loi». Pour ce dernier «c'est une réalité palpable à l'image du multipartisme ou du pluralisme médiatique».
Interrogé sur le harcèlement et le dénigrement dont font l'objet les syndicats autonomes par un député du MRN, le ministre a répliqué que le droit syndical «s'exerce dans le cadre de la loi qui s'applique à tous» indiquant la création depuis 1990 de 55 organisations syndicales de travailleurs et de 22 pour le patronat. En précisant que 24 organisations syndicales ont été enregistrées dans le secteur de l'économie publique et 31 dans la Fonction publique. Concernant le secteur privé, le ministre a fait le constat qu'«il n'existe généralement pas d'organisation syndicale». Il s'est défendu de recourir au «traitement discriminatoire à l'égard des syndicats car la porte n'a jamais été fermée au dialogue».
Il a cité en exemple le dialogue entre le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) «qui est une organisation syndicale indépendante», a-t-il fait remarquer. Interpellé par le même député sur le favoritisme dont jouit la centrale syndicale de Sidi-Saïd au détriment des autres syndicats s'agissant des cadres de concertation ainsi que les oeuvres sociales détenues par celle-ci, Tayeb Louh a réfuté les assertions du parlementaire, signifiant que le gouvernement lors des bipartites et tripartites appelle l'Ugta car c'est «le partenaire social le plus représentatif qui active qui a des états-majors sur tout le territoire national».
Il a rappelé qu'«en matière de représentativité, la population active est estimée à 9 millions d'habitants tandis que les travailleurs dépassent 7 millions» précisant que la loi «prévoit l'adhésion de 20% des travailleurs à un syndicat pour que ce dernier prétende à la représentativité». Il a expliqué que ce n'est pas à lui de défendre les syndicats autonomes et qu'ils n'ont qu'à faire leurs preuves sur le terrain et à s'organiser. Il leur a reproché de faire de la politique «quand la pratique syndicale, a-t-il dit en répétant cette phrase plusieurs fois, est actionnée par la politique, les intérêts des travailleurs sortent par la fenêtre».
Ce à quoi le député le charge en l'interrogeant sur quelle base détermine-t-on que tel ou tel syndicat fait de la politique et non du syndicalisme? Une question que le ministre tentera d'esquiver en usant de tautologie et en mettant en avant son passé de syndicaliste à la tête des magistrats: «J'étais syndicaliste, a-t-il martelé, je peux donc aisément en parler». «Il n' y a pas de dépassement de la part de l'administration. Quand le conflit est persistant c'est à la justice de trancher mais tout le monde doit se plier à la volonté des tribunaux.»
Pas de hausse des salaires
A décoder les propos du ministre, les smicards et ceux qui espèrent que l'Etat daigne relever leurs salaires n'ont plus qu'à se faire une raison. L'augmentation du salaire national minimum garanti (Snmg) ce n'est pas pour demain car selon Tayeb Louh, ce dernier «obéit à des critères économiques indépendants du gouvernement».
Il a énuméré trois paramètres essentiels, à savoir la moyenne de production nationale. Il a fait un exposé sur l'évolution du Snmg qui est déterminé dans le cadre de la bipartite ou de la tripartite. Il a rappelé à cet égard que la bipartite de septembre 2003 avait abouti à l'adoption du principe d'augmentation du Snmg qui était de 8000 DA et que la tripartite du mois d'octobre de la même année avait décidé d'une augmentation du Snmg à 10.000 DA soit une hausse de 25%.
Le nouveau ministre du Tourisme Noureddine Moussa a répondu aux questions inhérentes à son secteur et sur les transactions qui se font sous le manteau notamment dans la ville de Relizane.
Le ministre a esquivé la question préférant s'étaler sur le nouveau programme de développement qui prévoit la réalisation, dans une première étape, de 22 zones touristiques.


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