Le projet de réalisation d'une nouvelle Faculté de médecine de 4 000 places pédagogiques à l'université Mouloud- Mammeri de Tizi Ouzou «est en voie de lancement», a-t-on appris hier, du recteur. La structure sera implantée sur le site de l'actuelle Faculté de médecine faisant face au campus universitaire Hasnaoua et le lancement du chantier interviendra juste après la finalisation des procédures administratives actuellement en cours, a rassuré Ahmed Tessa. La réalisation sera répartie en deux tranches, puisque les étudiants des trois départements que renferment les anciens blocs, à savoir médecine, pharmacie et chirurgie dentaire, continueront à suivre leurs cours normalement pendant le déroulement des travaux, a-t-il expliqué. La démolition de l'ancienne bâtisse se fera également au fur et à mesure de l'avancement des travaux de la nouvelle structure et à la livraison de la première tranche de 2 000 places pédagogiques, a-t-il affirmé. Tessa a écarté ainsi toute possibilité de réalisation de la faculté au niveau du pôle universitaire de Tamda, estimant que son éloignement du Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Tizi Ouzou constituera une véritable contrainte pour les étudiants qui effectuent une bonne partie de leur formation au niveau de cet établissement. «Il est inconcevable de réaliser une Faculté de médecine à 15 km du CHU, alors que les étudiants passent la totalité de leur cursus entre les deux structures. Nous faisons tout pour améliorer les conditions de scolarité des universitaires et c'est dans ce sens que nous avons pris la décision d'implanter le projet sur le site de l'ancienne faculté», a-t-il observé. Avec plus de 3 000 étudiants dans les trois spécialités (médecine, chirurgie dentaire et pharmacie), les locaux qui servent actuellement de faculté de médecine connaissent une surcharge des effectifs, ce qui a contraint l'administration à transférer les étudiants inscrits en première année au pôle universitaire de Tamda, en attendant la concrétisation du projet de la nouvelle structure devant apporter une solution définitive au problème du manque de places pédagogiques, a-t-il fait savoir.