Le président de la FAF n'a toujours pas exposé ses plans Il y a trop de problèmes dans le football algérien. Cette réalité est bien remarquable par le commun des Algériens. En succédant à Mohamed Raouraoua, l'ambitieux «nouveau» président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi, vient de connaître toutes les tentacules qui bloquent le développement de la balle ronde algérienne, mais sans montrer une première maîtrise de son sujet. La preuve: on est à la 3e journée du championnat de Ligue 1 dit «professionnel» et à la 2e de la Ligue 2 également dit «professionnel», mais point de feuille de route précise de la part de la FAF. Absence d'organigramme bien établi, absence des cellules de la FAF avec, en exemple, l'absence de communication sur la fameuse Commission fédérale de l'arbitrage avec la fameuse affaire Amalou-Koussa... etc. Aussi, on se retrouve toujours avec une direction technique nationale (DTN) avec un président et des directions régionales sans communication officielle d'un quelconque point de la situation à l'orée de la nouvelle saison 2017-2018. Mieux encore, on invite un ex-DTN français, en chômage depuis mars dernier pour venir en trois jours faire l'expertise du football algérien! Mais ces responsables de la FAF ont vraiment commis une «faute professionnelle» dans un football dit justement professionnel. Sinon, comment expliquer le fait de ramener un DTN, de quelque niveau que ce soit, pour faire l'expertise d'un football bien malade depuis longtemps en trois jours de «réunion». Car, lorsqu'on parle d'expertise, cela indique qu'il y a déjà un travail effectué par celui ou ceux qui font l'expertise sur terrain en ayant donc un diagnostic des imperfections et des erreurs commises pour pouvoir chercher les solutions. Or, l' «expert» invité en trois jours, n'a fait qu'un petit tour du Centre technique national, ponctué par des réunions avec notamment des DTR pas plus! De là, à penser qu'il puisse aider la DTN avec un très «ancien» routier tel Tikanouine, qui, lui-même est critiqué, c'est vraiment à ne rien comprendre dans la démarche de la FAF?! Quant à parler de formation, il est vraiment regrettant de constater que des sélections algériennes des jeunes attendent toujours leurs staffs, alors que la DTN de Tikanouine, est apparemment mise en hibernation. Mieux encore, on évoque même le départ de Tikanouine pour céder la place à un «expert» français...Car apparemment aux yeux des responsables de la FAF, il y a vraiment absence de véritables «experts» algériens pour ne pas dire de compétences en matière de DTN?! La Direction nationale de contrôle de gestion (Dncg) censée aider les responsables des clubs à ne point dépasser le seuil de leur limite respective en matière financière est toujours hors terrain, alors qu'on est à la 3e journée de la Ligue 1 et à la 2e de la Ligue 2. Concernant la sélection A et les deux défaites du staff technique espagnol avec les Verts devant une «jeune» équipe zambienne, sans expertise, montre l'«amateurisme» de la FAF. Car, quand bien même, la qualification au Mondial 2018 ne figure pas dans le contrat du staff espagnol, cependant, avant les deux matchs contre la Zambie, les chances de l'Algérie étaient beaucoup plus grandes qu'après les deux défaites, synonymes d'élimination prématurée! Perdre deux matchs consécutifs devant une même sélection est déjà un signe de «faiblesse» même si la responsabilité est partagée... Par conséquent, Alcaraz et son staff ont donc une «responsabilité dans cette élimination qu'on le veuille ou non. Que cela soit bien clair. Reste donc cette «révolution» annoncée par le président de la FAF qui a «fauté» en oubliant le droit de réserve par rapport au poste de président de la FAF comparativement à celui de président de club...