Les spécialistes privés peuvent effectuer des interventions chirurgicales aux malades Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hazbellaoui, a insisté sur le fait qu'un système unique de soins régit les secteurs public et privé en Algérie. Le professeur Hazbellaoui innove! Les spécialistes privés peuvent effectuer des interventions chirurgicales aux malades au niveau des établissements hospitaliers publics (EHP), et cela sans que le malade n'ait rien à débourser. «Les spécialistes privés peuvent effectuer des interventions chirurgicales aux malades au niveau des établissements hospitaliers publics (EHP), conformément à un accord-cadre signé avec les directions de la santé et que ces opérations doivent être pratiquées gratuitement», a souligné, jeudi dernier à partir de Aïn Témouchent (Ouest du pays), le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hazbellaoui. Le professeur Hazbelloui a indiqué dans ce sens que la convention de partenariat entre les directions de la santé des wilayas et les spécialistes privés garantit les droits du spécialiste et du malade, affirmant que la gratuité des soins dans les établissements sanitaires publics jouit d'un grand intérêt de la part du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le ministre a expliqué, dans ce sens, qu'il faut faire la distinction entre les cliniques privées où les prestations sont payantes et les établissements hospitaliers publics où c'est gratuit. Néanmoins, le professeur Hazbellaoui a tenu à rappeler qu'un système unique de soins régit les secteurs public et privé en Algérie. «Le médecin lorsqu'il a choisi cette profession a signé un contrat avec le malade», a lancé ce ministre qui, il faut le rappeler, est un enfant du secteur. «Le système sanitaire en Algérie est unique et ne fait aucune différence entre le public et le privé, qui sont soumis au pouvoir des directeurs de la santé des wilayas», a-t-il soutenu. Le secteur privé, a-t-il souligné, «est un partenaire dans la prise en charge des malades au sein du système sanitaire, ce qui justifie les instructions du ministère associant les spécialistes privés et définissant la liste de permanence dans les établissements hospitaliers publics comme stipulé par la loi 05/85». Le ministre est donc en train d'injecter à doses homéopathiques son remède au système de santé du pays. Ce professeur en médecine qui n'est plus à présenter avait annoncé la semaine dernière, une réorganisation du schéma de soins du patient pour améliorer sa prise en charge médicale. «Nous préparons une nouvelle feuille de route consistant en la réorganisation du schéma de soins du patient. Il est très important d'améliorer les conditions de travail des praticiens et des paramédicaux, et par conséquent la prise en charge du malade», a-t-il déclaré, mardi dernier. Il revient à la charge avec cette petite révolution qui risque de soulager des milliers de malades. Le professeur Hazbellaoui veut donc soigner la santé... Toutefois, ce n'est pas le premier à avoir eu un plan aussi ambitieux. En vain! Réussira-t-il là où ses prédécesseurs ont échoué? C'est tout le mal qu'on lui souhaite...