Compositeur et arrangeur émérite, le défunt s'était notamment illustré par sa maîtrise et sa rigueur à diriger durant plusieurs années, l'Orchestre symphonique national (Osn), rebaptisé depuis, «Orchestre de l'opéra d'Alger». Le chef d'orchestre de musique symphonique Rachid Saouli est décédé dans la matinée de samedi dernier à Alger, d'un arrêt cardiaque à l'âge de 65 ans et a été inhumé dans l'après-midi, au cimetière d'El Alia, a-t-on appris du directeur de l'Institut national supérieur de musique (Insm), Abdelkader Bouazara. Compositeur et arrangeur émérite, le défunt s'était notamment illustré par sa maîtrise et sa rigueur à diriger durant plusieurs années, l'Orchestre symphonique national (Osn), rebaptisé depuis, «Orchestre de l'opéra d'Alger». Ayant repris avec l'Osn, auquel il avait écrit plusieurs ouvertures, les plus grandes oeuvres universelles des plus célèbres compositeurs de la musique classique, Rachid Saouli, jaloux de son identité culturelle, mettra son savoir-faire au service de la mise en valeur du patrimoine culturel algérien qu'il élèvera au rang de l'universalité en reprenant plusieurs pièces de toutes les régions d'Algérie, qu'il réécrira dans des distributions musicales polyphoniques des plus recherchées. Parmi les oeuvres du patrimoine algérien que le défunt avait repris, «Andalousia», «Ahlan wa Sahlan», «Bakhta», «Yemma Gouraya», et les nouba, «Rasd Dil» et «Sika», entre autres. Rachid Saouli avait également collaboré avec de grands artistes, dont les répertoires respectifs avaient été brillamment revisités et soumis à son génie d'arrangeur, à l'instar de Akli Yahiaten, Mokdad Zerrouk, Samir Toumi et Abdelaziz Benzina. Un hommage appuyé sera rendu au «mérite et au talent du défunt» aujourd'hui à l'Institut national supérieur de musique (Insm), selon Abdelkader Bouazara.