Il s'agira d'assurer la gestion, l'exploitation, la surveillance, l'entretien et la maintenance de la totalité des tronçons autoroutiers et de leurs dépendances. Il ne reste plus que 12 mois, désormais, aux Algériens pour profiter de la gratuité de passage sur l'autoroute Est-Ouest. C'est ce qu'annonce le directeur des infrastructures auprès du ministère des Travaux publics et des Transports, Boualem Chtaibi. Un sursis d'une année est donc accordé aux usagers du grand axe autoroutier, avant l'installation de poste de péage qui permettra l'accès aux véhicules en échange de quelques pièces et ce avant fin 2018. On prévoit même des système de pesage pour poids lourds lesquels autoriseront ou non l'accès aux gros tonnages. On rappelle que le tonnage toléré auparavant était de 13 tonnes. Chtibi révèle que l'entrée en service des postes de péage est prévue à travers les différents axes et ce avant la fin de l'année prochaine, au plus tard. Chtaibi, qui s'est exprimé en marge de la rencontre algéro-française autour de la sécurité des autoroutes, ajoute que l'état de l'autoroute sera irréprochable et les prestations offertes aux automobilistes seront à la hauteur de leurs exigences. Le décor est donc planté et l'avènement des passages obligés de péage n'est plus qu'une question de temps. Les travaux de réalisation des stations en question battent leur plein. Il est attendu que les premiers tests de ce système s'effectueront sur le tronçon autoroutier de l'Ouest en raison de la qualité de sa réalisation. L'opération ne concernera au départ que quelques axes autoroutiers. Elle ne sera généralisée qu'une fois les postes de péage mis en place. L'approche des pouvoirs publics consiste, a priori, à assurer le maximum d'efforts pour fournir les équipements qui permettront de pratiquer des tarifs légitimes. Aussi, il s'agira d'assurer la gestion, l'exploitation, la surveillance, l'entretien et la maintenance de la totalité des tronçons autoroutiers et de leurs dépendances.Chtaibi précise que l'usager aura à chaque fois le loisir de quitter l'autoroute puisque des bretelles menant vers les nationales seront régulièrement annoncées sur le chemin des conducteurs. Le système de péage est en effet l'une des priorités que prévoit le canevas de l'organisation de l'Algérienne des autoroutes ADA. Cette dernière a de grandes prérogatives. Elle est chargée, entre autres missions, de la réalisation et de l'équipement des autoroutes, ainsi que leurs dépendances. Elle a pour vocation d'assurer la gestion, l'exploitation, la surveillance, l'entretien et la maintenance de la totalité des tronçons autoroutiers et de leurs dépendances. Fruit de la fusion de l'Agence nationale des autoroutes (ANA) et de l'Algérienne de gestion des autoroutes (AGA), l'Algérienne des autoroutes a été fondée en février 2016 dans le but d'avoir une meilleure efficience et une centralisation de la prise en charge des missions de réalisation et de gestion des infrastructures autoroutières. Cette fusion est devenue nécessaire du fait que le secteur des travaux publics a enregistré un volume d'investissements publics considérable depuis 2001.