L'envoyé spécial de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a estimé vendredi que les partisans de l'ancien régime pouvaient participer au processus politique, et a demandé à tous les pays impliqués dans le dossier d'agir sous le parapluie de l'ONU. "Les élections (parlementaires et présidentielle) qui sont le point d'arrivée du processus doivent être ouvertes à tout le monde", a souligné M. Salamé dans une interview à la chaîne de télévision France 24. "Je veux que l'accord politique ne soit pas la propriété privée de tel ou tel. Ca peut inclure Saïf al-Islam (le fils de feu le colonel El Guedhafi), ça peut inclure les partisans de l'ancien régime que je reçois ouvertement dans mon bureau", a ajouté l'émissaire onusien.