Les doléances de ces derniers sont entièrement légitimes. Les représentants du collectif des habitants du lotissement «Merlot 3» ont été reçus par le chef de la daïra de Tazmalt dimanche dernier, à la suite d'une correspondance adressée récemment, dont une copie nous est parvenue, pour essayer de trouver une solution au problème que vivent les citoyens de ce quartier, relatif à l'alimentation en énergie électrique. Depuis l'acquisition de ces constructions en 1999, les bénéficiaires n'ont cessé de réclamer l'alimentation en énergie électrique de leurs bâtisses dont plus de 80%, selon le document, sont achevées et habitées. A l'appui de cette demande, les acquéreurs rappellent que selon le cahier des charges, le lotisseur, c'est-à-dire la commune ou son agence foncière, est tenu de réaliser le réseau général d'alimentation en courant électrique de façon à desservir l'ensemble des lots ainsi que les conduites de gaz le cas échéant (art. 3/7). La demande des citoyens est entièrement légitime. Un lotissement doit être doté de servitudes et de l'alimentation nécessaire. Seulement, concernant «Merlot 3», le cas est autre. Chacun a, certes, sa part de responsabilité. Devant l'empressement à concrétiser l'opération, le promoteur a omis certains travaux. Après tant d'années vécues à la «débrouille», une solution semble, enfin, être trouvée en procédant à la réalisation de cette électrification avec un montage financier supplémentaire. Cependant, le montant nécessaire devra être supporté par la commune car la Sonelgaz et les acquéreurs ne sont pas prêts à supporter une nouvelle dépense. Néanmoins, la commune se déclare dans l'incapacité de supporter cette charge supplémentaire. En attendant que le quartier bénéficie d'une quelconque inscription d'opération de développement dans un des cadres classiques (PCD/PSD) ou autre, les autres habitants continuent de broyer du noir. Ce qui fera dire à un bénéficiaire que «la lumière, c'est pas pour demain» et d'ajouter «c'est malheureux d'utiliser la bougie en plein centre de Tazmalt». Après débat et concertation, le problème est reporté sine die avec un arrière-goût de menace par des actions de rue devenues, ces derniers temps, coutumières.