img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P170926-19.jpg" alt=""Nous n'avons pas encore atteint le seuil de rentabilité"" / La Société nationale des transports ferroviaires (Sntf) n'est pas encore tout à fait rentable. Tout en constatant cela, son directeur général, Yacine Bendjaballah estime tout de même que le seuil de rentabilité sera bientôt franchi. «Tous les objectifs qu'on avait fixés pour l'année 2017 ont été atteints», a-t-il affirmé hier, sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 3. Sur ce point-là, il faut rappeler que des sommes faramineuses ont été investies dans la mise en oeuvre du plan de modernisation de la Sntf depuis 2015, notamment. Il convient par là de soulever que cette même société a un découvert bancaire qui a été gelé de 2011 à ce jour, en détenant une dette d'investissement de 63 milliards de dinars. Selon Bendjaballah, un diagnostic approfondi a été fait dans ce sens en 2013, 2014 et 2015. «Des solutions ont été trouvées et elles consistent à développer nos activités, car on cible une certaine rentabilité d'ici l'horizon 2020», a-t-il défendu. Il poursuivra en expliquant que de nouveaux moyens sont en train d'être exploités et que «les choses vont s'accélérer à partir de 2018». Pour cela, il précisera que l'objectif est d'atteindre les 17 millions de tonnes de fret et les 60 millions de voyageurs, «ce qui est le seuil d'équilibre pour la Sntf», dit-il. Pour financer la poursuite de ce plan de modernisation, le secteur des chemins de fer a bénéficié d'un nouveau crédit estimé à 58 milliards de dinars. Ce montant vient s'ajouter à la première tranche de 68 milliards DA, octroyée par le passé. En sachant que la valeur globale des investissements est évaluée à 127 milliards de DA. Le responsable a souligné que le développement des activités de la Sntf profitera aux grands centres économiques. Il énumérera à ce titre les usines de transformation du phosphate et les grands centres industriels du pays, citant l'exploitation prochaine de l'usine sidérurgique de Bellara. Il dira en outre que sa société dispose de tous les outils de productions qu'il faut, donnant comme exemple l'acquisition de 380 wagons de transport de phosphate. Le directeur de la Sntf a fait savoir que cela permettra de remplacer tous les trains qui circulent actuellement, par de nouveaux beaucoup plus modernes. Il a ainsi promis qu'au niveau des gares ferroviaires de la wilaya de Béchar, «toutes les voitures qui sont en très mauvais état seront remplacées au mois de janvier prochain». Il a précisé à ce propos que «les six premières voitures ont été testées durant toute l'année», ajoutant que les mêmes opérations seront faites à Alger, Oran et enfin à Constantine. En ce qui concerne, les trains à grande vitesse, l'invité de la radio a tenu a souligner qu' «en attendant, des essais ont commencé au niveau de Saïda». Tandis que pour les vieux trains de banlieue, il signalera que la demande a de loin dépassé l'offre, particulièrement pour les lignes: Birtouta-Zéralda, Thénia-Tizi Ouzou ou encore Tizi Ouzou-Alger. En effet, les usagers qui empruntent ces lignes là se plaignent souvent du nombre de navettes qui sont très limitées. Jusque-là aucune initiative n'a été prise par la Sntf pour pallier ce manque. D'autre part, Bendjaballah a indiqué que la réhabilitation des gares ferroviaires fait partie des projets que s'est fixés sa société. Il a soutenu que cela se fera en passant par le lifting du bilan 2017, grâce auquel il sera possible de revaloriser les biens actuels. «Si notre bilan est solvable, nous nous lancerons avec les banques pour le financement des projets de réhabilitation», a-t-il avancé. Parmi les gares concernées par ces projets de réhabilitation, se trouvent, celle de Boumerdès ainsi que la gare du Caroubier à Alger et la gare de l'Agha, qui est l'un des plus grands projets.