Chacune doit, en partie, sa qualification à un joueur venu du pays d'en face. Etoile du Sahel-Al Ahly ce n'est pas un clasico de la Ligue des champions ni de la coupe de la CAF, mais ce sont deux clubs qui se connaissent pour s'être déjà croisés à huit reprises depuis 1997, avant celle d'aujourd'hui à 18h30. Et ils ont plusieurs points communs. Les deux clubs ont remporté la Ligue des champion, la coupe de la Confédération, la coupe des vainqueurs de coupe mais, bonus pour l'équipe de Sousse a ajouté une victoire dans l'ancienne coupe de la CAF, il est vrai que Al Ahly ne pouvait pas remporter une épreuve à laquelle il n'a jamais participé. Les deux équipes ont disputé deux finales de Ligue des champions l'une contre l'autre avec chaque fois la victoire des Egyptiens. Mais la dernière, c'était il y a dix ans. Leurs deux entraîneurs ont déjà gagné la Ligue des champions: Hossam El Badry a conduit les Cairotes au titre continental en 2012, tandis que l'entraîneur français de l'Etoile, Hubert Velud, a réalisé le même exploit à la tête du TP Mazembe en 2015. Un autre point réunit les deux équipes. Chacune doit, en partie, sa qualification à un joueur venu du pays d'en face. Le défenseur tunisien Ali Maâloul a marqué un but pour Al Ahly en quart de finale contre l'Espérance de Tunis; l'attaquant égyptien Amr Marei a inscrit les deux buts de l'Etoile du Sahel contre Ahli Tripoli en quart de finale. Hossam El Badry semble s'être attaché à la Tunisie. Après sa victoire dimanche dernier contre l'Espérance à Radès, il a décidé de rester sur place pour éviter un aller-retour Tunis-Le Caire. Un seul homme se frotte les mains avant cette demi-finale aux allures de finale, le trésorier du club de Sousse. Il est assuré de faire le plein. A noter qu'en raison du calendrier international et une journée éliminatoire de Coupe du monde, la demi-finale retour sera jouée le 20 octobre à Alexandrie.