Une vue de la rencontre L'Algérie dispose d'un environnement propice pour l'investissement et reste ouverte au partenariat. La délégation d'hommes d'affaires américains, conduite par le Conseil d'affaires algéro-américain (l'Usabc) qui séjourne en Algérie depuis dimanche dernier, à clos son riche programme de rencontres avec de nombreux ministères du pays, mardi dernier, par un rendez-vous d'affaires avec les dirigeants des principaux groupes industriels publics algériens organisés au niveau du ministère de l'Industrie et des Mines. C'était donc l'occasion pour les représentants d'une trentaine d'entreprises américaines activant dans les industries pharmaceutique, mécanique, électrique et électronique, agroalimentaire, des mines, des engrais, du textile ainsi que dans les services, de prospecter les opportunités qu'offre le marché algérien et de parvenir à des accords de partenariats avec leurs homologues algériennes. Selon le ministère de l'Industrie et des Mines qui rapporte l'information, ce sont les groupes industriels relevant de son département qui ont participé à cette rencontre, à savoir le Groupe Saidal, le Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica), l'Entreprise nationale des véhicules industriels (Snvi), le Groupe des industries métallurgiques et sidérurgiques (Imetal), Algerian group of mechanics (AGM), Algeria Chemical Specialities (ACS), l'Entreprise nationale des engrais et produits phytosanitaires (Asmidal), la Société nationale des tabacs et allumettes (Snta), Manadjim El Djazair (Manal), le Groupe Agrodiv, Divindus, Getex, Elec El Djazair lndustrie, ainsi que les instituts chargés de la formation et les centres techniques. Cette même source informe aussi que des hauts responsables et cadres du ministère ont également participé à cette rencontre non sans préciser qu'un exposé détaillé sur les opportunités d'affaires en Algérie et les avantages accordés aux investisseurs étrangers a été présenté à la partie américaine. Pour l'heure, trois joint-ventures entre des entreprises publiques algériennes et des sociétés américaines sont déjà opérationnels notamment dans les domaines de la pharmacie, de la construction métallique et des équipements agricoles. Il s'agit principalement d'un joint-venture pour la fabrication et le conditionnement des produits pharmaceutiques entre le leader mondial de l'industrie pharmaceutique Pfizer et le groupe Saidal, une autre société mixte entre le groupe mécanique et la société américaine Massey Fergusson &pour la fabrication des tracteurs agricoles, ainsi qu'un joint-venture spécialisé dans la fabrication d'aciers légers destinés aux logements entre Batimetal et l'américain Framemax. Rappelons que la délégation d'hommes d'affaires américains a été reçue en premier par le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni en son siège lundi dernier où ce dernier a dans son intervention lors des travaux de la réunion du Conseil d'affaires algéro-américain (L'Usabc), indiqué que le secteur de l'énergie offrait de multiples opportunités de partenariat, et d'ajouter enfin que l'Algérie dispose d'un environnement propice pour l'investissement. Pour preuve: «L'Algérie, a-t-il précisé, est constituée de 1,5 million de km2 de bassins sédimentaires dont plus de 60% ne sont pas encore soumis à des campagnes d'exploration, notamment dans le sud-ouest et le nord de l'Algérie ainsi que dans la zone off-shore d'une superficie d'environ 100 000 km2 et qui est totalement inexplorée. «L'intensification des efforts d'exploration est au coeur de notre stratégie, et les opportunités d'investissement sont ouvertes pour nos partenaires», a-t-il affirmé en direction des représentants des compagnies américaines. Dans ce sillage, il a ajouté enfin que le plan d'action du gouvernement prévoit d'encourager les prospections destinées à mieux faire connaître le potentiel national en hydrocarbures schisteux.»