Le général Ghali Belkecir remplace le général-major Ammar Bahlouli. Le général Ghali Belkecir est désormais le nouveau chef d'état-major du commandement de la Gendarmerie nationale. Il a été installé jeudi au poste de chef d'état-major du commandement de la Gendarmerie nationale, en remplacement du général-major Ammar Bahlouli, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale. La même source précise «conformément au décret présidentiel paru le 11 octobre 2017 portant désignation aux fonctions de chef d'état-major de la Gendarmerie nationale, le commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major, Nouba Menad, a procédé, jeudi 12 octobre 2017 au siège du commandement de la Gendarmerie nationale à Chéraga, à l'installation du général Ghali Belkecir au poste de chef d'état-major du commandement de la Gendarmerie nationale, en remplacement du général-major Ammar Bahlouli». Le nouveau chef d'état-major assurera ses nouvelles fonctions à la tête d'un corps d'élite, placé depuis sa création au lendemain de l'indépendance par le colonel Ahmed Bencherif sous la tutelle du ministère de la Défense nationale. Sa mission ne sera pas de tout repos du fait que la Gendarmerie nationale est un corps militaire aux compétences avérées, sa principale mission demeure le maintien de l'ordre et l'exécution des lois. Son rôle, dont les prorogatives sont régies par les lois institutionnelles, est aussi de veiller à la sécurité du pays d'où sa mise à contribution dans la lutte antiterroriste et contre la criminalité organisée. Ce corps couvre la fonction aussi de police judicaire et police militaire. Son effectif est connu pour ses enquêtes détaillées et minutieuses. La Gendarmerie nationale opère dans les campagnes, fief des maquis. Un corps dévoué qui n'a pas échappé aux attentats terroristes, l'on compte des centaines de victimes et souvent ses éléments ont été une cible de la horde sauvage, d'où le renforcement massif de ses éléments. Organisée en six commandements selon le découpage militaire, la Gendarmerie nationale compte dans ses compétences un détachement spécial d'intervention (DSI) dont la mission est la lutte antiterroriste, sécurisation de convoi spécial et l'escorte de personnalités et la libération d'otages, d'où sa participation remarquable à l'opération de In Aménas pour la neutralisation des preneurs d'otages en janvier 2013. Le corps militaire de la Gendarmerie nationale compte aussi un Institut national de la criminologie et de la criminalistique (Incc) à Bouchaoui qui assure une assistance scientifique aux investigations complexes, participe aux études et analyses relatives à la prévention et à la réduction de toute forme de criminalité. Ce corps possède aussi des unités d'intervention dans chaque wilaya, Groupe d'intervention et de réserve, antiémeute (GIR), sections de sécurité et d'intervention (SSI), ce sont des unités qui constituent une force de frappe en matière de lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et la criminalité de droit commun, ainsi que les affaires liées au trafic de drogue. D'autres fonctions sont assurées par la Gendarmerie nationale: la sécurité routière (ESR), des unités de police scientifiques avec Afis (système d'identification des personnes), Ibis (système d'identification balistique), des unités «vertes»: à savoir des brigades chargées de la protection de l'environnement et de l'hygiène générale, des unités de protection du patrimoine (surveillance des sites archéologiques, exemple le Tassili, Djamila, Timgad et le Hoggar), des unités de pôle financier et affaires économiques, des unités de cybercriminalité et crime organisé et des unités de GGF qui assurent la protection des frontières et luttent contre la contrebande. La Gendarmerie nationale possède les moyens qu'il faut pour sa noble mission: forces aériennes, brigade cynophile ainsi que de gros moyens technologiques.