Le village Boudjima a vécu un drame ce week-end. Un homme de 42 ans a été mortellement blessé à coups de poignard par son voisin souffrant d'une dépression. Le drame a en fait commencé mercredi soir, lorsque la victime était attablée dans un café quand son assassin s'est approché de lui par l'arrière avant de lui asséner plusieurs coups de poignard au niveau de la tête. Transférée à l'hôpital, la victime a été gardée sous surveillance dans un état comateux. Quelques heures plus tard, elle succombera à ses blessures laissant derrière lui, une famille et un enfant de moins de deux années. La victime a été enterrée hier dans une ambiance de consternation généralisée. Toute la commune de Boudjima était sous le choc. L'auteur, un jeune malade mental très agressif, a été arrêté. Mais le drame, au-delà de l'incident pose la question du sort des malades mentaux dans notre pays. Le jeune dépressif était en fait connu pour son extrême agressivité quand il est malade. Il n'en est pas à son premier acte car il a déjà agressé un infirmier en poste à la polyclinique de Boudjima. Quelque temps plus tard, c'est un élu de l'APC qui a été sa cible. Il l'a agressé au poignard à son bureau. A chaque fois, il est admis à l'hôpital psychiatrique de Oued Aïssi mais libéré dès que les signes de sa dépression s'estompent. Dans la majeure partie des cas, les autorités concernées n'interviennent qu'une fois le drame survenu accompli mais quand il y a mort d'homme, il est déjà trop tard.