Les partenaires sociaux ont activement participé à cette université d'été du patronat. Abdelmadjid Sidi Saïd était l'invité du 1er panel où il a été question du partenariat public-privé. L'Ugta présente en force à l'université d'été du FCE! Abdelmadjid Sidi Saïd était, hier à la Safex, l'invité du 1er panel où il a été question du partenariat public-privé. Connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, Sidi Saïd a profité de sa présence à cet événement pour lancer un appel au gouvernement: il faut libérer l'investissement! «C'est en libérant l'investissement, qu'il soit public ou privé que nous pouvons combattre et démystifier l'adage récurrent qu'une économie nationale hors hydrocarbures est un leurre», a-t-il lancé «Ce besoin salutaire de développement et de croissance nationale nous commande à nous installer dans l'action avec le gouvernement pour relever cet immense challenge éminemment sociétal et souverain par notre mobilisation continue et permanente afin de bâtir une nation de croissance, de progrès social et de présence internationale», a-t-il ajouté. Le patron de la puissante Centrale syndicale a dans ce sens plaidé pour «une volonté patriotique dans l'investissement et dans la diversification de l'appareil national de production qui peut mettre rapidement et durablement en échec toute velléité de maintenir notre pays dans le rôle d'importateur, qui fait le bonheur d'autres cieux en matière de croissance et d'emploi». «Ceux qui trouvent leur intérêt dans les milliers de conteneurs remplis de marchandises en tous genres, ne souhaitent nullement le développement de notre économie nationale. Cette attitude qui porte réellement préjudice à notre économie, est également néfaste pour l'emploi, préoccupation quotidienne et majeure pour nous toutes. et tous», a-t-il dénoncé.«Donc, nous sommes collectivement interpellés, sans aucune distinction, à relever l'immense défi de conforter la construction d'une économie nationale forte, portée par les différents programmes de Son Excellence le président de la République», a-t-il soutenu. «Cette immense volonté présidentielle constitue un gage certain pour asseoir notre indépendance économique. Le défi est énorme, mais accessible en travaillant à réunir toutes les conditions d'un processus d'élargissement de nos capacités d'actions en matière de promotion de l'investissement dans tous les secteurs d'activité, et particulièrement dans l'industrie, l'agroalimentaire et le tourisme», a-t-il souligné. «Ce besoin salutaire de développement et de croissance nationale, nous commande de nous installer dans l'action, avec le gouvernement, pour relever cet immense challenge éminemment sociétal et souverain par notre mobilisation continue et permanente, afin de bâtir une nation de croissance, de progrès social et de présence internationale», a t-il poursuivi. «Mais pour cela, il nous faut au premier chef un environnement attractif pour l'entreprise dont l'amélioration passe par la levée du poids bureaucratique qui se dresse comme un obstacle face aux investisseurs qui subissent une perte de temps qui porte réellement préjudice à la rapidité d'investir», précise-t-il. «Des mesures doivent, entre autres, être prises pour un processus d'assouplissement et de facilitation des procédures de création d'entreprises. Nous devons, nous partenaires sociaux avec le gouvernement, militer pour restaurer la confiance avec l'investisseur, ce qui constitue un gage plus que certain afin de permettre d'accentuer l'activité industrielle tout en assurant une mobilisation des capacités productives nationales adossées à des mécanismes soutenant un décollage de relance industrielle rapide», conclut-il avec beaucoup d'espoir...