Ces deux hommes vont-ils réussir à reconstruire l'EN? Certains sceptiques font remarquer que le boss de la FAF n'a apparemment pas appris sa première leçon, puisqu'il fait la même erreur en nommant Madjer. D'autres se réjouissent que Zetchi ait donné espoir aux locaux en appliquant la «politique du tout-algérien». Comme pour la nomination de l'Espagnol, Lucas Alcaraz, celle du trio Madjer-Menad-Ighil, a été une surprise de la part du président de la Fédération algérienne de football pour «reconstruire» une sélection nationale en net recul par rapport aux potentialités qu'elle recèle. Ironie du sort: comme ce fut le cas avec l'officialisation d'Alcaraz à la tête des Verts, où les fans de l'EN ont réagi contre. Cette fois-ci aussi, les férus supporters algériens se sont donné à coeur joie de critiquer cette nomination de Madjer à la tête des Verts à travers les réseaux sociaux. N'empêche que dans les deux cas, Zetchi n'a pas reculé. Certains sceptiques font remarquer que le boss de la FAF n'a apparemment pas retenu sa première leçon, puisqu'il fait la même erreur en nommant Madjer. Par contre, d'autres se réjouissent que finalement Zetchi ait donné espoir aux locaux en appliquant justement la «politique du tout Algérien». Restera donc uniquement le langage du terrain pour déterminer qui a raison et qui a tort des deux parties. La nouvelle stratégie du président de la FAF a donc commencé par l'implication des membres du Bureau fédéral dans le choix des «techniciens» pour faire sortir le football algérien de son marasme d'une manière générale et de redorer le blason des Verts d'une manière particulière. Ensuite, il a bien retenu l'option Madjer malgré les critiques contre son retour alors que ce dernier est absent des terrains du coaching depuis 11 ans. Qu'importe que Madjer soit proposé d'«en haut» ou pas, l'essentiel, aujourd'hui, est le fait accompli. Les membres du Bureau fédéral et à leur tête le président Zetchi ont accepté les dernières nominations. Rabah Saâdane DTN, Boualem Charef DEN, Ameur Chafik DTN adjoint chargé de la formation, Abdelkrim Benaouda DTN adjoint chargé du développement et de l'élite et le staff complet des Verts avec en tête d'affiche Rabah Madjer, aidé de Meziane Ighil et Djamel Menad. Une réunion a eu lieu entre Saâdane, Madjer, Menad et Ighil et c'est donc le grand chantier qui va être lancé pour réhabiliter la sélection algérienne. Madjer et ses collaborateurs ont fixé pour samedi prochain une réunion de travail dans la perspective de mettre au point leur programme de travail pour la sélection, à commencer par le prochain match contre le Nigeria, prévu à Constantine le 10 novembre prochain pour le compte de la dernière journée des éliminatoires du Mondial 2018 dans lequel les Verts sont éliminés. Il est tout à fait logique qu'il ne faut pas du tout s'attendre à un chamboulement de l'effectif des Verts pour le prochain match, et là, Madjer et son groupe auront relativement le temps de «renouveler» la composante de l'EN en se basant sur les joueurs locaux. Lui qui n'a pas cessé de critiquer la «politique de Raouraoua avec le tout-professionnel», évoluant à l'étranger. Il a même proposé la nécessité d'organiser deux stages par mois pour les locaux! Aujourd'hui, il a les cartes en main avec en plus des «conseillers», dont les compétences ont bien dépassé les frontières: Saâdane, Ighil et Menad. Une chose est sûre: Madjer sait qu'il est attendu avec son groupe à la moindre erreur... Ce qui, paradoxalement, constitue un véritable «stimulant».