«Nous attendons la localisation de l'endroit qui sera connu incessamment.» L'association Kafil El Yatim, dont le seul souci est de rendre d'une manière « éternelle » le sourire aux orphelins, prévoit la prise en charge de plus de 600 orphelins dans des camps à Tipasa. «La wilaya de Tipasa a donné l'avis favorable pour accueillir nos enfants au niveau de son territoire. Cependant, nous attendons la localisation de l'endroit qui sera connu incessamment», dira un responsable de cette association. Celui qui attend est mieux que celui qui espère, dit le dicton. D'autre part, la direction de l'action sociale de la wilaya de Blida prévoit, quant à elle, la prise en charge de 370 démunis et ce, en collaboration avec le mouvement associatif dans les camps de Douaouda (Tipasa) et Aïn Turk (Oran). L'APC de Blida qui possède un camp à la station balnéaire de Douaouda, et à travers ses oeuvres sociales, compte faire bénéficier à plusieurs enfants de la ville des Roses des vacances «les pieds dans l'eau», mais moyennant 3000 DA. L'inscription symbolique sera donnée en priorité aux enfants des travailleurs de l'Assemblée. Les scouts restent, pour leur part, fidèles comme à leur habitude, aux sorties et à la villégiature dès que la saison estivale s'installe. Le bureau de Blida recense le départ en vacances durant cet été, de près de 1000 scouts dans différentes plages du pays, notamment celles de l'ouest de la wilaya de Tipasa, à l'instar de Gouraya, Larhate, Béni Haoua et de la coquette ville de Ténès. Les régions de Tlemcen et de Zemmouri ne sont pas en reste puisque d'autres scouts de la wilaya de Blida auront l'occasion de profiter de la beauté de ces deux sites magnifiques du pays. On apprend par ailleurs que des scouts de la commune de Oued Djer, une région qui a longtemps souffert des affres du terrorisme et qui recense aujourd'hui plusieurs familles déshéritées, bénéficieront prochainement d'un voyage vers la Tunisie. Histoire d'être parmi les enfants «chanceux» qui partent souvent vers ce pays avec leurs parents et d'être classés également parmi ceux qui ont voyagé hors de nos frontières tout en appartenant à des familles défavorisées. Enfin, même si des initiatives pareilles sont à encourager, il serait quand même impossible de répondre à toute demande «silencieuse», émanant d'enfants en quête d'une enfance digne. Dans ce sens, si chacun de nous pense à un enfant démuni, on pourra d'une manière ou d'une autre éliminer les inégalités des chances et les souffrances.