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Boukhalfa Laouari signe son livre sur Kamel Daoud
22ÈME SALON INTERNATIONAL DU LIVRE D'ALGER: STAND DES EDITIONS FRANTZ FANON
Publié dans L'Expression le 02 - 11 - 2017

L'auteur a voulu donner une lecture académique et universitaire dépassionnée à ce qu'il appelle le phénomène Kamel Daoud.
C'est en présence d'une foule nombreuse que l'universitaire et désormais écrivain Boukhalfa Laouari a signé son ouvrage «Kamel Daoud, esquisse d'un phénomène postcolonial algérien» au niveau du stand des éditions Frantz Fanon que dirige le jeune et dynamique écrivain-journaliste Amar Inegrachen. Boukhalfa Laouari, enseignant au département d'anglais de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, à l'instar de nombreux lecteurs, a été vite happé par le roman de Kamel Daoud «Meursault contre-enquête». Un livre qui a fait couler beaucoup d'encre et ayant eu plusieurs prix, mais aussi ayant créé des problèmes à son auteur puisqu'il avait été carrément menacé de mort par un islamiste auquel il serait inutile de faire de la publicité ici. Mais au-delà de tout ce côté que les férus de littérature connaissent, Boukhalfa Laouari a voulu donner une lecture académique et universitaire dépassionnée à ce qu'il appelle le phénomène Kamel Daoud. Boukhalfa Laouari, avec un vrai savoir-faire, a contacté d'éminents universitaires algériens et en Europe, notamment en Grande-Bretagne qui connaissent Kamel Daoud et son oeuvre. Ils ont alors accouché sur du papier leurs impressions et leurs analyses percutantes sur le livre de Kamel Daoud, dont le roman a frôlé de très près le très convoité prix Goncourt, en France. Le résultat est on ne peut plus qu'intéressant. Il s'agit d'un livre qui se lit d'une traite même si, par moment, l'ouvrage exige un certain niveau, notamment dans le domaine de la critique littéraire, pour pouvoir saisir le sens et la profondeur. Boukhalfa Laouari a donc réussi à pénétrer un domaine qui n'a pas encore pignon sur rue dans notre pays. Celui de la critique littéraire. L'immense romancier Rachid Boudjedra, présent la veille dans le même espace des éditions Frantz Fanon, a d'ailleurs abondé dans ce sens en déplorant devant les journalistes, présents en force à sa séance de vente-dédicace, le fait que malheureusement, il y a une absence flagrante de critique dans notre pays. La presse n'accorde pas une part importante à la critique littéraire, de l'avis de Rachid Boudjedra. L'auteur de «la Répudiation», du «Démantèlement» et «des Mille et une années de nostalgie», a indiqué que dans la presse algérienne, il y a certes des pages culturelles qui parlent de littérature, mais quand il s'agit de romans, on a plus affaire à des fiches de lecture et non pas à des critiques. En revanche, se réconforte Rachid Boudjedra, il y a de plus en plus d'universitaires compétents qui exercent dans les universités des villes de l'intérieur du pays qui font un travail très intéressant dans ce sens. Le livre de Boukhalfa Laouari, dont le premier tirage vient d'être épuisé, s'inscrit dans cette optique. Et le succès qu'il a eu incite l'auteur à récidiver dans le même registre. Le stand des éditions Frantz Fanon, à l'instar de plusieurs autres stands d'éditeurs professionnels et connaisseurs, ne désemplit pas de visiteurs depuis la première journée du Salon international du livre. C'est d'ailleurs cette maison d'édition qui a édité le pamphlet de Rachid Boudjedra: «Les contrebandiers de l'histoire» qui s'est vendu comme des petits pains, a-t-on constaté lors du Sila. La maison d'édition Frantz Fanon a édité en outre le tout nouveau roman du même auteur, en l'occurrence «La dépossession». La maison d'édition Frantz Fanon a édité, à l'occasion du Sila et du centenaire de la naissance de Mouloud Mammeri, un livre de l'universitaire Malika Fatima Boukhelou intitulé: «Mouloud Mammeri, mémoire culture et tamusni». Une autre nouveauté chez le même éditeur: «La crise du régime rentier» de Samir Bellal. «Un été sans juillet» est un autre nouveau livre du même éditeur écrit par l'auteur Salah Guemriche. «La chronologie des événements, traités dans ce roman, n'est pas toujours celle de l'historien. Parfois, le temps historique a été délibérément contracté. Et si anachronisme il y a, ici ou là, c'est en toute préméditation, comme si le narrateur avait voulu concentrer sur cinq mois tout le tragique qui mine son pays depuis cinq décennies», souligne l'auteur Salah Guemriche au sujet de son livre.

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