Un siècle après la publication de la Déclaration Balfour du Britannique Arthur Balfour, qui avait ouvert la voie à la création de l'Etat d'Israël, son descendant «regrette» une mise en oeuvre «déséquilibrée» du texte pour «la création en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif» au détriment des Palestiniens. Le texte, adressé à Lionel Rothschild, sioniste britannique, demandait également à ce que «rien» ne soit «fait qui puisse porter atteinte aux droits civils et religieux des communautés non juives en Palestine. «Cette manoeuvre britannique a permis en 1948 la proclamation de l'Etat d'Israël et la spoliation de millions de Palestiniens.» «C'est inacceptable», dit Roderick Balfour, banquier de 68 ans et arrière-«petit-neveu de Lord Balfour. Les conditions dans lesquelles vivent de nombreux Palestiniens sont tout simplement «abjectes», insiste-t-il, estimant qu'«il est probablement temps» qu'Israël «fasse le point». Jeudi soir, il a participé, aux côtés de Lord Jacob Rothschild - descendant du destinataire de la lettre de 1917 - à un dîner à la Lancaster House pour le centenaire du document, en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de son homologue britannique Theresa May.