Madjène et Zouaoui, les deux futurs actionnaires à la JSK Il convient de modérer cet élan d'optimisme apporté par l'arrivée rapide si ce n'est inattendue des trois hommes à la tête de la JSK. Car ce trio arrive alors que d'autres parties ne cessent de répéter leurs propositions d'intégrer le directoire et acheter les actions. Depuis samedi dans la soirée, la maison de la JSK semble trouver un moment de répit avec l'intronisation de l'industriel Lakhdar Madjène. Annoncée pour hier, la nomination de ce dernier à la place de Hamid Sadmi, s'est faite avant-hier soir lors d'une réunion du directoire. Lakhdar Madjène arrive ainsi à la présidence de la JSK après un passage à vide qui a duré non pas depuis le départ de Sadmi mais depuis l'AG du 7 septembre où a été retirée la confiance à l'ancien président Mohand Cherif Hannachi. Aux dernières nouvelles, l'actuel président sera accompagné de Saïd Zouaoui et de Azeddine Aït Djoudi. Ce trio qui veut appliquer une thérapie de choc au club phare du Djurdjura qui est dans un état comateux depuis plusieurs années déjà a pour mission première de redresser la situation financière. En effet, nos sources affirment que ces derniers auraient, accepté, lors de la réunion de samedi, de doter les caisse de la JSK de la somme de 17 milliards. Celles-ci serviront à assainir les dettes cumulées que Sadmi n'a pas pu faire apurer suite au désaccord survenu avec ses partenaires italiens. Toutefois, selon les observateurs, il convient de modérer cet élan d'optimisme apporté par l'arrivée rapide si ce n'est inattendue des trois hommes à la tête de la JSK. Car en effet, ce trio arrive alors que d'autres parties ne cessent de répéter leurs propositions d'intégrer le directoire et acheter les actions nécessaires. C'est le cas de Cavallo Rocco qui a réitéré avant-hier sa volonté de maintenir sa proposition malgré le départ de Sadmi. Pourtant, à son arrivée, l'homme affirmait que les Italiens exigeaient qu'il soit élu comme condition de leur venue au club. Le même Cavallo Rocco avait confirmé cette affirmation et cette exigence. Le revirement appelle ainsi des questions sur les raisons qui poussent le groupe italien à maintenir sa proposition. En fait, beaucoup d'observateurs s'interrogent sur les développement rapides des deux derniers jours alors que tout est suspendu au verdict de l'affaire qui oppose Hannachi au directoire. L'échec de Sadmi à conclure l'accord pourtant imminent avec les Italiens est en grande partie dû à ce volet juridique. Car en fait, le juge n'a pas encore statué sur le poste de président d'où la nécessité de modérer les ardeurs des investisseurs qui se bousculent aux portes de la JSK. Des questions qui se posent d'elles-mêmes d'autant plus qu'ils n'ignorent pas que les décisions du directoire sont suspendues au verdict du 15 novembre. Installés par le directoire et le comité de surveillance, le trio composé de Madjène, Saïd Zouaoui et Aït Djoudi ne suivront-ils pas le chemin de Sadmi vers la porte de sortie? Le groupe italien Cavallo Rocco tient à sa proposition parallèlement à d'autres investisseurs qui comptent venir proposer leurs services au club. Abandonneront-ils le terrain après l'intronisation de Madjène. Autant de questions qui restent posées et dont les réponses ne tarderont pas à venir remuer le quotidien de la JSK.