Rien ne va plus dans la maison de la JSK. Les malheurs se suivent et se ressemblent. Ce week-end, quelques jours seulement après le départ de Sadmi, c'est à l'entraîneur français de quitter la barre technique du club en annonçant son départ. Selon les propos du coach Jean-Yves Chay, ce serait la manière avec laquelle a été harcelé Sadmi par le directoire qui l'aurait poussé à partir. C'est donc un acte de solidarité et de fidélité à l'homme qui l'a convaincu de revenir à la JSK. Ainsi se poursuit la malédiction des entraîneurs. Parallèlement à ce départ précipité de Chay, les tractations s'accélèrent selon nos sources, devant la Sspa-JSK. Ces tractations se déroulent alors que les comités de supporters réclament l'ouverture du capital de la JSK. Difficile de ne pas lier les deux faits qui visent un même objectif. En effet, le départ de Sadmi et de Chay qui ont été solidaires afin de ramener la stabilité à la maison JSK ont été évincés par une autre tendance qui veut aussi ramener la stabilité, à savoir un groupe d'hommes d'affaires, Aït Djoudi, Madjène et Zouaoui ainsi que les comités de supporters qui réclament l'ouverture du capital. En fait, les investisseurs qui annoncent leur désir de participer au capital du club kabyle ont toujours manifesté leur volonté d'aider la JSK. Certains d'entre eux, comme Lakhdar Madjène ont fait plusieurs tentatives d'intégrer la Sspa mais leur projet a toujours rencontré des embûches. Sans jamais dénoncer les parties qui sont derrière le sabordage de sa venue, l'homme d'affaires n'est jamais allé loin. Ce qui n'est pas le cas de Azzedine Aït Djoudi dont la volonté d'intégrer le directoire est annoncé pour la première fois. L'homme a toujours été un fidèle allié de Mohand Chérif Hannachi hormis les quelques grains de sable qui ont grippé le moteur de leur l'amitié ces dernières années. Aït Djoudi a toujours répondu présent aux appels de Hannachi afin de prendre la barre technique de la JSK même dans les moments les plus difficiles. Cependant, les derniers développements de cette affaire n'occultent pas pour autant la présence même dissimulée de Mohand Cherif Hannachi et rien ne dit qu'il ne va pas revenir. Le verdict du juge, attendu pour le 15 du mois en cours pourrait chambouler les choses s'il est prononcé en faveur de ce dernier. Jusqu'à présent, seul Hannachi n'a pas annoncé sa démission. Tous ceux qui ont fait le tour du côté du stade du 1er Novembre n'ont pas résisté plus d'un mois. Aussi, selon de nombreux observateurs, les choses pourraient évoluer en faveur de Mohand Cherif Hannachi qui pourrait revenir si le juge venait à invalider la décision de retrait de confiance prise par le directoire le 7 septembre dernier. D'autant plus que cela se passe la veille de la venue à Alger de l'investisseur italien Cavallo Rocco qui promet de révéler les dessous des négociations avec Sadmi. L'insistance de ce dernier à livrer des secrets cache mal une volonté de maintenir ses chances même avec un autre président qui viendrait à la tête des Canaris.