Le président de la Fédération algérienne de handball, Habib Labane, a qualifié de «difficile» la mission de l'Equipe nationale à la coupe d'Afrique des Nations 2018 au Gabon (16-28 janvier), où elle figure dans le groupe A avec notamment le pays organisateur et la Tunisie, vice-championne d'Afrique. «Notre mission ne sera pas facile au Gabon, d'autant que l'Equipe nationale est restée longtemps en hibernation et loin de la compétition. Notre objectif est de terminer sur le podium ce qui va nous permettre de se qualifier pour le Mondial 2019 (en Allemagne et au Danemark, ndlr)» a indiqué, le premier responsable de la Fahb. Le tirage au sort de la CAN 2018, effectué vendredi à Libreville, a placé l'Algérie dans la poule A aux côtés de la Tunisie, le Cameroun, le Congo et le Gabon alors que le groupe B est composé de l'Egypte (tenant du titre), du Maroc, de la RD Congo, de l'Angola et du Nigeria. Ayant réussi à remporter la CAN 2014 disputée en Algérie, le Sept national traverse depuis une période de disette avec notamment une 24e et dernière place au Mondial 2015 au Qatar et une quatrième place lors de la CAN 2016 en Egypte, synonyme d'élimination de la course au Mondial 2017 en France. «Franchement, nous avons touché le fond avec des résultats en deçà des attentes. Nous devons nous relever rapidement pour retrouver notre véritable place sur le plan continental», a regretté Labane. Et d'enchaîner: «Nous avons hérité de la Tunisie, qui n'est plus à présenter et le Gabon qui jouera chez lui, d'où la difficulté de notre mission. Nous devons terminer à l'une des deux premières places du groupe pour éviter un gros morceau en quarts de finale», a-t-il ajouté. Pour réaliser l'objectif de revenir parmi le gotha du handball africain, la Fahb a confié les rênes du Sept national au technicien expérimenté croate Sead Hasanefendic, ancien coach de la Tunisie et de l'Egypte. «Hasanefendic s'est engagé pour un contrat objectif à savoir mener la sélection au prochain Mondial. Si nous échouons dans cette mission, nous serons obligés d'attendre deux années pour tenter de se qualifier à cette échéance, d'où l'importance de la prochaine CAN», a estimé Labane. Interrogé sur le retard accusé dans la désignation du nouveau sélectionneur, cinq mois après son élection à la tête de la Fahb en mai dernier, Labane a expliqué que le Mondial des moins de 21 ans organisé l'été dernier en Algérie «a pris toute l'attention de la fédération qui s'est retrouvée prise de temps pour réussir l'organisation de cet événement important». Lors de la dernière édition de la CAN disputée en 2016 au Caire, l'Algérie avait terminé au pied du podium après sa défaite en match de classement face à l'Angola (19-25), alors que l'Egypte s'était imposée en finale face à la Tunisie (21-19).