Elle aura lieu en septembre prochain C'est confirmé! La deuxième session de l'examen de 6e année primaire est finalement maintenue, elle aura lieu en septembre prochain. C'est ce qu'a déclaré, ce lundi, le ministre de l'Education lequel a expliqué que ces épreuves ont seulement pour objectif de tester les connaissances des élèves en ce qui concerne les matières de base en l'occurrence le calcul, l'arabe et le français. «Nous n'avons aucunement l'intention de priver nos enfants d'un droit constitutionnel, cet examen n'est qu'un test d'évaluation des connaissances fondamentales», dira Benbouzid. Ces déclarations ne peuvent que réconforter les parents dont les enfants ont échoué à la première session. Il faut dire que l'examen de 6e dont la réinstauration dans le cursus n'a pris forme que cette année s'inscrit dans le cadre des réformes du système éducatif qui sont à leur troisième année. Cette réhabilitation du système se poursuivra la rentrée prochaine, dans les trois paliers, notamment en ce qui concerne l'enseignement secondaire lequel sera organisé en deux grands troncs : le tronc commun lettres et le tronc commun sciences et technologie. Ces derniers s'ouvrent en 2e année secondaire sur six filières d'enseignement général et technologique, en l'occurrence la filière langues étrangères et la filière lettres et philosophie. Pour ce qui est du tronc commun lettres et mathématiques, gestion-économie, sciences expérimentales, et technique mathématiques concernant le tronc commun science et technologies. Cette nouvelle politique évite la spécialisation précoce d'où l'annulation de 8 filières, notamment la filière des sciences islamiques. Contrairement aux autres filières qui ne figurent plus dans la nouvelle nomenclature, la suppression des sciences islamiques a suscité l'ire de certains cercles islamistes qui ont tenté de «polluer» les esprits en provoquant une polémique autour de cette question. Cette «tentative d'avortement» des réformes, telle que qualifiée par certains observateurs, n'a heureusement pas atteint le degré escompté par ces cercles que la réhabilitation du secteur dérange du fait qu'elle est basée sur le modernisme et la perspicacité. En effet, la situation chaotique dans laquelle se trouve notre système éducatif semble arranger certains mouvements qui ont épuisé leur forces afin de freiner cette réorganisation du secteur. Seulement, conscient de tous ces enjeux l'Etat a démontré sa volonté politique d'assainir le secteur, notamment à travers une mise au point du président de la République concernant la suppression des sciences islamiques et ce, lors du dernier conseil des ministres. «Ces calculs politiciens qui ont vu le jour autour de la suppression de cette filière», ont été qualifiées par le président de remous, cautionnant ainsi la décision de la commission de réforme. Ce qui est certain est que les pouvoirs publics sont conscients de la réalité du secteur qui n'est pas très réjouissante et qui nécessite de véritables réformes, notamment en ce qui concerne les écoles privées lesquelles, désormais, sont obligées de se conformer aux cahiers des charges imposés par le ministère. Des décisions, en effet, strictes mais nécessaires ont été prises en ce qui concerne ces établissement qui ont versé dans le gain facile sans trop se préoccuper du devenir de leurs élèves. Ainsi sur 53 dossiers de demande d'agrément seuls 26 ont été acceptés du moment qu'il répondent aux charges. Par ailleurs, «toutes les écoles non conformes à la réglementation notamment en ce qui concerne le programme qui doit être conforme à l'officiel et applicable en langue arabe, seront fermées définitivement», n'a cessé de déclarer le premier responsable du secteur. Toutefois, les établissements qui sont déjà en exercice et dont le dossier a été rejeté, la tutelle s'engage à prendre en charge leurs élèves lesquels seront soumis à un programme de réadaptation et d'intégration sachant que ces derniers ont été formés selon d'autres programmes. A considérer le bilan des deux années écoulées, il semble que cette réhabilitation du secteur commence à porter ces fruits, notamment à travers le taux de réussite au BEF qui a atteint 41,73%, soit une évolution de plus de 6% par rapport aux années précédentes. Selon les responsables, ces améliorations seront encore plus palpables lorsque la réforme sera finalisée. Cependant, au vu des résultats du bac enregistrés dans plusieurs wilayas, on ne peut pas en dire autant. En effet, dans plusieurs régions, le constat est à la baisse du taux de réussite.