La décision d'ouvrir le capital pourrait s'avérer comme un signal en direction de tous les prétendants qui n'attendent que l'occasion pour injecter de l'argent frais dans les caisses de la SSPA-JSK. A une semaine de la date donnée par le juge près le tribunal de Tizi Ouzou, le 15 novembre, le directoire de la JSK et la commission de surveillance annonce l'ouverture du capital de la JSK pour le 21 du même mois. C'est précisément six jours après le verdict de l'affaire qui les oppose à Mohand Cherif Hannachi qui conteste la décision de retrait de confiance qui lui a été signifiée le 7 septembre dernier. Mais avec l'ouverture du capital annoncée après le verdict, il y a comme un sentiment de rapprochement entre les deux parties. Attendons d'abord la décision du juge qui devient ainsi une pièce importante du puzzle. Sur un autre plan, la décision d'ouvrir le capital pourrait s'avérer comme un signal en direction de tous les prétendants qui n'attendent que l'occasion pour injecter de l'argent frais dans les caisses de la Sspa-JSK. C'est le cas de l'investisseur émigré Mohand Cherif Mellal qui est déjà en conflit direct avec le directoire et particulièrement Azlef Malik. Cherif Mellal qui a annoncé sa capacité d'injecter une somme de 150 milliards a accompagné sa proposition par la condition de ne passer par aucune autorité, telle que le directoire. Pour lui, le directoire a un seul rôle ouvrir le capital. Ce qui a fait réagir Azlef Malik qui a catégoriquement opposé un niet à cet investisseur jugé trop encombrant, semblait-il des propos des membres du directoire. En fait, ce quiproquo entre Mellal et le directoire n'est pas un grand obstacle pour garnir le chéquier du club qui souffre actuellement. L'argent n'a pas d'odeur et «business is business». Mellal Cherif, affirment des observateurs, n'a pas enfreint les règles juridiques ni commerciales. Les relations passent après les clauses. Mais c'est justement ce conflit qui a fait que Cherif Mellal soit devancé par Madjène et Aït Djoudi qui ont, semble-t-il, emprunté une autre porte d'entrée. Les trois investisseurs ont de bonnes relations avec les membres du directoire qui leur a ouvert grandes les portes du club. Toutefois, les conditions sont les mêmes que celles opposées à Mellal mais ces derniers auraient évité d'entrer en conflit avec Azlef. Parallèlement à ces bouffées d'oxygène qui s'annoncent, il ne faut pas ignorer la proposition de l'investisseur italien Cavallo Rocco. Lors de sa dernière conférence de presse à Alger, ce dernier avait rappelé sa volonté maintenue d'investir dans le club kabyle même sans Sadmi à sa tête. C'est donc un signal on ne peut plus clair que l'Italien reste en course pour la présidence de la JSK. Et il n'a plus un membre préféré dans la direction comme condition de sa venue. Aussi, il devient clair que les prétendants sont nombreux aux portes du club kabyle qui figure parmi les plus titrés du continent africain, faut-il le signaler malgré les difficultés actuelles. D'aucuns estiment que la JSK peut en un laps de temps reprendre de sa verve pour peu qu'à sa tête règnent la stabilité et la fermeté. Démobilisés par les turbulences dans la cabine de pilotage, le club navigue à vue entre la relégation et les fonds du championnat. Et cela dure depuis plusieurs années. Classement CAF La JSK honore la Kabylie et l'Algérie La Jeunesse sportive de Kabylie (JSK) figure dans le top 10 des meilleurs clubs africains de l'histoire, selon un classement de la Confédération africaine de football (CAF). Seul club algérien de ce classement, la JSK qui est également l'un des clubs les plus titrés du continent africain, figure à la quatrième place, devancée par les clubs d'Al Ahly, de Zamalek (Egypte) et du TP Mazembe (Congo). Dans le reste du classement, figurent les clubs de l'étoile sportive du Sahel (Tunisie, 5ème), Raja Casablanca (Maroc, 6ème), Espérance de Tunis (Tunisie, 7ème), Canon Yaoundé (Cameroun, 8ème), Hafia FC (Guinée, 9ème) et Sfax (Tunisie) qui se classe en 10ème position. Rappelons qu'en plus d'être l'un des clubs les plus titrés de l'histoire du football africain, la JSK est également le seul club algérien qui n'a jamais connu la relégation depuis son accession en première division du Championnat national en 1969.