Pour le bon déroulement de la saison estivale et le bien-être des vacanciers, la commune côtière de Tichy semble mettre les bouchées doubles avec une course contre la montre, accélérant ainsi certains ouvrages qui vont de l'embellissement au revêtement, etc. Et l'estivant habitué des lieux aura déjà remarqué quelques... changements. Ainsi donc, l'on assiste ces jours-ci au revêtement de toutes les ruelles de la ville mais surtout la réfection des trottoirs fortement endommagés par les travaux d'alimentation en gaz de ville. A noter les 70 millions de centimes dégagés par l'APC pour la réalisation de ces travaux. Seulement, la décision la plus civique et qui touche l'image du littoral, c'est l'interdiction d'installer des tentes le long de la rive comme cela était le cas les années précédentes ce qui offre une image hideuse du site. Sans compter la gêne qu'elles imposent aux baigneurs de par l'espace occupé. Pire, ces campeurs poussent l'outrecuidance jusqu'à cuisiner à même le sable. «Pour le visiteur non averti, il penserait à un camp de nomades qui vient d'être installé», affirme-t-on avec beaucoup de désolation. Un autre fait et pas des moindres, il s'agit de la démolition des baraques qu'on croyait indélocalisables parce que construites en dur en outrepassant même les limites accordées dans l'autorisation d'exploitation. Suite à quoi, un sit-in organisé par les occupants a eu lieu, la dernière semaine pour protester contre cette mesure. Ce qui a débouché, après négociations, sur l'octroi d'autorisations mais cette fois-ci avec limitation d'espace et beaucoup d'esthétique dans l'érection des baraques. L'on notera aussi la réparation de l'éclairage public défectueux à certains endroits et dont l'enveloppe accordée par le wali est de 500 millions de centimes. La ville baigne dans de nouveaux draps. Cela sans perdre de vue, le grandiose projet de 10 milliards de centimes pour la collecte des eaux usées où déjà des stations de refoulement sont érigées en parfaite symbiose avec l'environnement.