Les Etats-Unis, qui ont annoncé mi-octobre leur retrait de l'Unesco, ne sont pas "l'alpha et l'oméga" de l'organisation, qui a connu de "grandes périodes" sans eux, a souligné lundi sa nouvelle directrice générale Audrey Azoulay. Le retrait américain ne constitue pas "une surprise complète, compte tenu de la position des Etats-Unis en ce moment sur le multilatéralisme", a relevé l'ancienne ministre française de la Culture, élue vendredi à la tête de l'organisation pour l'éducation, la science et la culture des Nations unies.