Au-delà de sa valeur éditoriale, l'ouvrage fournit un aperçu détaillé sur la transition économique de l'Algérie. L'ouvrage sortira aux USA en janvier prochain. Intitulé «L'Algérie et les relations transatlantiques» il révèle tout le potentiel de notre pays aux Américains. C'est à l'issue du forum économique, organisé par le think tank américain Center for Transatlantic Relations, affilié à l'université John Hopkins, qu'il a été présenté, mercredi dernier, comme étant un livre de référence sur l'Algérie, dont il condense les dimensions historique, économique et sociale. Dans sa préface, ce document inédit, dont la publication est sponsorisée par l'entreprise Etrhb et le FCE, rend un vibrant hommage au président de la République Abdelaziz Bouteflika. L'écrit, qui retrace les nombreuses épreuves que le pays a traversées avec beaucoup de résilience et de force revient sur «les efforts qu'a déployés le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour faire de l'Algérie un pays émergent, sécurisé et stable», a relevé le président du FCE, Ali Haddad. «Sa préface relève, à juste titre, son statut de leader naturel et pilier de la stabilité dans la région», a encore déclaré le patron des patrons algériens. Le livre «sera un document de référence pour tous ceux qui s'intéressent à notre pays, à son histoire, à son évolution et à ses progrès», a encore indiqué Ali Haddad lors du débat qui a suivi la présentation de ce livre, expliquant que «son élaboration fait partie des initiatives que le FCE encourage afin de faire connaître aux Etats-Unis l'énorme potentiel de l'Algérie». Rappelons que la présentation de «L'Algérie et les relations transatlantiques» a eu lieu en présence notamment de Madjid Bouguerra, ambassadeur d'Algérie à Washington, de Ali Haddad, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE) et de Jeremy Berndt, directeur adjoint du Bureau du Proche-Orient du département d'Etat. L'ouvrage élaboré par Center for Transatlantic relations sortira de presse de Brookings Institution, un autre think tank washingtonien, en janvier prochain, a précisé Samy Boukaila, chercheur associé à ce centre d'étude. Au-delà de sa valeur éditoriale, l'ouvrage fournit un aperçu détaillé sur la transition économique de l'Algérie et permet également aux lecteurs d'apprécier certains indicateurs économiques concernant les relations commerciales entre l'Algérie et les Etats-Unis. Ali Haddad a relevé, à ce propos, que les relations entre les deux pays remontent loin dans l'histoire et plus exactement au 5 septembre 1795 avec la signature de leur traité d'amitié et de paix. Le patron de l'Etrhb a tenu, à cette occasion, à rendre hommage au soutien apporté par le défunt président John Fitzgerald Kennedy à l'indépendance de l'Algérie, en rappelant, par ailleurs, la médiation algérienne qui a abouti à la libération des otages américains à Téheran en 1981. «La publication du livre arrive à point nommé. Nos relations avec l'Algérie se sont renforcées et devenues plus diversifiées qu'avant», a déclaré de son côté Jeremy Berndt. Le responsable américain a indiqué que les Etats-Unis «valorisaient» leur partenariat avec l'Algérie dans les différents domaines: sécuritaire, économique, scientifique et commercial. Jeremy Berndt a ajouté que les discussions engagées depuis 2001 entre les deux pays dans le cadre de l'accord-cadre sur le commerce et l'investissement (Tifa) ont permis d'examiner les moyens de promouvoir cette coopération, relevant que «les Etats-Unis s'engageaient à travailler avec l'Algérie» et à l'accompagner dans le processus de diversification de son économie. A la clôture de ce forum de trois jours, le think tank américain a primé huit responsables politiques et économiques pour leurs réalisations exceptionnelles dans la promotion des relations transatlantiques. Pour l'Algérie, le prix a été décerné au P-DG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, lors d'une cérémonie organisée à l'université John Hopkins et à laquelle a pris part le sénateur du Mississipi, Roger Wicker. Parmi les lauréats de ce prix, figurent le Premier ministre de Macédoine, Zoran Zaev, le sénateur démocrate, Chris Murphy et le congressman républicain, Jeff Fortenberry.