Le boss de la FAF a présidé cette réunion avec les représentants des médias Zetchi, tout en faisant remarquer que la FAF et ses structures ont fait l'objet d'attaques gratuites de la part de quelques journalistes dès l'avènement de la nouvelle équipe dirigeante, a rappelé toutes les initiatives prises et concrétisées et tous les efforts déployés afin de faciliter la communication de la FAF avec les médias. Depuis l'élection de Kheïreddine Zetchi à la présidence de la Fédération algérienne de football, la relation entre l'instance fédérale et les médias est devenue de plus en plus difficile depuis les nominations des membres des commissions de la FAF en passant par les nominations du Directeur technique national et du sélectionneur Lucas Alcaraz et son staff espagnol jusqu'à la dernière sortie du sélectionneur Rabah Madjer. Cette situation a fait bouger l'Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (Onjsa) à tenter d'apaiser les tensions. C'est ainsi que le président de l'Onjsa a demandé une audience au président de la FAF qu'il a acceptée et qui s'est déroulée mardi dernier. La rencontre, à laquelle étaient présents, des membres de l'Onjsa, Hakim Medane, membre du Bureau fédéral, responsable de la sélection nationale, Mohamed Saâd, secrétaire général de la FAF, Abboud Salah-Bey, conseiller en communication et en relations extérieures du président de la FAF, et les membres de la Division Médias de la FAF, a été, selon la FAF, très conviviale et a permis un échange franc et fructueux des points de vue sur les relations entre les journalistes sportifs et la Fédération algérienne de football et les moyens d'apaiser les éventuelles tensions qui surviennent de temps à autre. Des propositions en vue d'améliorer encore davantage ces relations ont été avancées. Zetchi, tout en faisant remarquer que la FAF et ses structures ont fait l'objet d'attaques gratuites et ciblées de la part de quelques journalistes dès l'avènement de la nouvelle équipe dirigeante, a rappelé toutes les initiatives prises et concrétisées et tous les efforts déployés afin de faciliter la communication de la FAF avec les médias et la couverture, par les médias, de ses activités. Il a réitéré sa volonté et celle du Bureau fédéral de collaborer avec les médias dans un climat professionnel et apaisé. De ce compte rendu de la FAF, on n'omettra pas de faire, au moins deux remarques importantes. Mais, il faut préciser qu'on est les premiers à soutenir les bonnes intentions pour améliorer ces relations qui, directement ou indirectement influent sur le développement de notre football. Si quelques journalistes pour quelques raisons que ce soit, ont dépassé quelques règles déontologiques, ce que retient justement la président de la FAF, celui-ci a omis de «reconnaître» les erreurs commises par lui-même, ainsi que certains responsables et membres de la FAF. La seconde observation est d'avoir remarqué qu'à la FAF, à commencer par son président qui ne cesse de déclarer, tout comme le nouveau sélectionneur des Verts, Rabah Madjer, respecter les médias, réagit négativement à toute critique voyant dans celle-ci à chaque fois, la «main de l'ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua». Cette situation a été telle que des journalistes n'ont pas, hésité à faire remarquer que la Faf est atteinte du «syndrome Raouraoua». Et là, il faut noter et c'est «élémentaire» ce n'est pas tous les journalistes qui sont d'accord avec l'ex-président de la FAF. La preuve et les faits sont là pour montrer qu'il y a des décisions et des réactions des responsables de la FAF qui ont été dénoncées par tous les médias. Des exemples en voici: la nomination du DTN, Tikanouine n'a pas fait l'unanimité, le cas de l'ingérence du président de la FAF dans les affaires de la Commission d'arbitrage du président Messaoud Koussa aussi. Puis ce fut les nominations du staff technique des Verts aussi bien pour Alcaraz et son staff espagnol que pour Madjer. Et c'est justement ce dernier cas qui a montré le degré de dangerosité de cette mauvaise relation entre la FAF et la presse sportive. Après la réaction de Madjer face à notre confrère de la Chaîne 3, Maâmar Djebbour qui a été dénoncée même par la presse internationale, le sélectionneur des Verts a refusé de répondre aux sollicitations des journalistes algériens pour commenter sa réaction, mais s'est bien étalée chez nos confrères français de France football! Question: pourquoi le président de la ligue de football qui est critiqué par la presse, sévèrement et beaucoup plus que la FAF, n'a pas pour autant réagi négativement à ces critiques?... Enfin, il est d'importance de rappeler qu'on applaudit des deux mains toute initiative versant dans le sens de la bonne relation entre la presse sportive et la FAF comme celle de mardi dernier entre l'instance fédérale et l'Onjsa. Que cela soit bien clair!